jeudi 20 décembre 2007

La mise en page divine

Je prend quelque minute de mon précieux temps en cette fin de session pour annoncer mon intention de produire prochainement une ode à la double interligne. Vraiment. Parce que ça fait toute la différence et parce que je sais que, en quelque part, elle doit sûrement m'aimer d'un amour salvateur, tel Jésus ou un quelconque messie du genre.

Bref, en cette heure fatidique du 20 décembre, je te dis merci, ô toi, double interligne!

mardi 18 décembre 2007

Peau de chagrin

C'est le titre d'une chanson d'Alfa Rococo qui me fait complètement vibrer depuis quelques jours. Elle est tout simplement géniale. Les paroles m'interpèlent beaucoup. Et je trouve très fin l'usage de la peau de chagrin dans le texte... Enfin bref, voilà, c'est tout. J'avais juste besoin de l'exprimer.

dimanche 16 décembre 2007

Tas de choses disparates #1

Petage de coche monumental après la job hier soir. Les gros blues, mais immense, titanesque même. Mon remplacement à la cuisine m'épuise vraiment beaucoup physiquement et, du même coup, moralement. Alors bon, déjà je rentre à la maison, mal partout, je devrais me botter le cul pour me mouvoir, faire quelque chose de ma peau, mais juste ça m'apparaît quasi-impossible. Je soupe tout de même devant Grey's Anatomy, et donc évidemment, même si je feelais juste assez correctement pour être un peu à terre sans plus, ça m'a jeter à terre. Et donc c'est le déluge et le drame, les deux à la fois, rien de moins. Et j'en viens à penser à cette histoire qui me fait toujours aussi chier à présent que lorsqu'elle a eu lieu. Et même, ça prend des ampleurs démesurées comparé à tout le reste. J'étais sur le point de faillir et d'envoyer un mot, mais je me suis resaisie. Je sais pas encore si c'est une bonne chose, mais j'ai pas envie de l'écrire mon mot aujourd'hui alors bon, j'vais simplement me taire encore jusqu'à la prochaine tempête intérieure. La seule chose que je retire de mon épuisement d'hier et de ses conséquences, c'est que je dois régler des trucs avec ma boss parce que ça pas d'allure. Et puis qu'il me manque beaucoup mine de rien. Ses petites manies, son rire, sa voix... tout ça me redonnait immanquablement le sourire.

Sur une note plus gaie, voici la vidéo de candidature de ma mère pour le Banquier :

Oui en effet, c'est un peu contre mes valeurs télévisuelles, mais je le fais pour ma mère voilà! Si vous voulez être très gentil, allez le regarder sur le site suivant, vous inscrire (ne serait-ce que pour mieux vous désinscrire par la suite), votez et laissez un commentaire.

Dans un autre ordre d'idée, je découvre le CD d'Alfa Rococo aujourd'hui, et je le conseille fortement. C'est très très bon. Je ne pourrais pas plus élaborer ma pensée dans le moment parce que ça serait de la procrastination et mon cerveau est plutôt sur le mode analyse de texte alors c'est pas facile de faire marche arrière instantanément et ensuite de revenir sur le dit mode pour continuer mon travail, j'aime mieux pas briser mon cerveau avec un processus aussi risqué quand ça commence à bien aller mes affaires.

Parlant d'analyse et donc de fin de session, j'suis en train de me demander si je peinture mes murs pendant mes deux semaines de congé (c'est relatif puisque je travaille 8 jours assurés sur 14, peut-être même 10 qui sait) des fêtes. Déjà qu'une de ses journées sera consacré à être à Ste-Agathe pour réveilloner avec ma famille maternelle que je n'ai pas vu réunie depuis mauditement longtemps. Encore faudrait-il que je me trouve une crèche possible pas trop loin (tiens tiens, ça sert à ça un divan-lit chez un ancien coloc dans le fond) pour ne pas briser toutes mes cellules avec les vapeurs chimiques. Ou alors je m'achète un masque, ça peut peut-être être plus simple. En tout cas, c'est un pensez-y bien...

Et donc sur ce toureli, tourela, toureli-rela, tourelou.

vendredi 14 décembre 2007

Le stress, le sucre, la junk et mes rêves

C'est la fin de session, je mange très mal, beaucoup de sucré, beaucoup de salé, beaucoup de gras, histoire que la joie de mon estomac compense sur mon incapacité (plutôt mon impossibilité) à m'amuser. Mais alors, en résulte les rêves les plus incongrus (quoique toujours pas mal freiner par un coup de téléphone qui est toujours pas mal donner par ma mère... ya des choses qui changent pas).

Dimanche soir, c'était sur mon examen de grammaire (que j'ai bien réussi, j'en suis fort aise) qui finalement n'en était pas tellement un, trop interractif, on devait se déplacer dans des lieux étranges pour recevoir les directives où lire les questions et y répondre, questions qui portaient bien trop souvent sur les mathématiques, matière que j'ai tranquillement oublier au fil du temps. Bref, le gros bordel.

Lundi soir, je remettais une feu de chou incroyable à mon prof de littérature et société, un genre de 15 pages mal imprimé, avec des graphiques et des images incohérentes, des fautes d'orthographe pas possibles, un style qui frôle le slang, c'était le gros bordel aussi, mais par bonté de coeur, il m'avait collé qu'un B+.

Ensuite je crois avoir eu un peu de répit, mais bon, j'pourrais pas mettre ma main au feu là dessus.

Et donc, hier soir, c'est un mix entre la job, l'éventuelle audition au Banquier avec ma mère et les Vieux Garçons. D'abord, c'était le gros bordel au Banquier, les autres gens se font rappeler à la deuxième audition, ils étaient pourtant vraiment pourris et tout et en plus, ils viennent insulter les raisons de ma mère de participer alors je me fache vraiment noir et tout, enfin bref. Puis yavait cette étrange histoire où les Vieux Garçons étaient en querelle l'un d'avec l'autre et Attrayan se confiait à ma mère (??? va savoir pourquoi) tandis que moi, en travaillant sur mon bloc à l'hôpital, je croise Qu'àcelanEtienne, qui a trouvé logis dans une chambre de patient, en train de jouer au serpent et échelle avec un fille quelconque. Le reste c'est du travail plate de moppage de plancher avec les fameux swiffer de l'hôpital et quelques problèmes réguliers de fin de semaine de travail bref. Mais bon, je crois savoir pourquoi les Vieux Garçons étaient dans mes rêves. J'ai écouté Fait ça court! hier soir et puis yavait plusieurs plans d'Attrayan en train de travailler, de rigoler et tout alors voilà : un beau petit reste diurne.

J'attend presque ce soir avec impatience pour échouer un enième travail, puis me retrouver à Los Angeles dans une contreverse célèbre couverte par Courteney Cox et son paparazzi débile.

mercredi 12 décembre 2007

Skittles Story

C'est la fin de session et j'ai envie de manger du sucre. Alors bon, voilà, j'ai goûté à ceci :
C'est très bon. Je sais que c'est un peu ridicule de parler de ça, mais bon, ça me tente, voilà. C'est des cochonneries à saveur de cochonneries, soit réglisse rouge, gomme balloune, pomme glacée, slush verte et barbe à papa (dans l'ordre où je les mange). Bref, comme c'est pour un temps limité en théorie, je vous conseille d'au moins les essayer.

Dans quelques temps, ça sera le retour des mini eggs. J'ai bien hâte et j'envisage même de faire comme je ne sais plus quel humoriste québécois qui en achète vraiment un méga paquet et les congèle pour en avoir à l'année longue. Parce que les autres chocolats, je trippe tellement moins.

dimanche 9 décembre 2007

"Dirt"

C'est une nouvelle série avec Courteney Cox qui vient d'arriver depuis peu sur Bravo!. Mais bon, c'est un vieux truc qui est passé sur FX Network en hiver 2007.
C'est très bon, bien filmé et même je dirais que ça m'étonne pour un show diffusé sur une chaîne appartenant à Fox...
Présentement, Bravo! est rendu à l'épisode 6. Mais le show est très facilement trouvable sur dailymotion ou ailleurs.
Je vous le conseille. C'est très noir comme univers, très cynique et désabusé. Ça parle de l'impact qu'ont les journaux à potins et les médias par rapport aux célébrités américaines. C'est plus que ça, mais c'est le sujet central en gros. Un des personnafes (un paparazzi) est atteint d'une malade mentale, ce qui occasionne différentes situations très étranges, mais géniales visuellement parlant.
Et je dois dire que Courteney Cox simule mauditement bien l'orgasme. À vie, je crois que cette scène de sexe se classe dans mon top 5.
Bref, mettez la main là-dessus, ça vaut la peine.
(Autre petit plus : Pee-Wee joue un rôle dans la série!)

mardi 4 décembre 2007

L'inspiration

Dans l'un des derniers épisodes de Fait ça court! à Télé-Québec, il y avait ce court-métrage qui était d'ailleurs très bon et qui est une sorte de réflection ou de conte moderne sur la création et l'inspiration artistique.

C'est en tombant sur un fragment de L'argent de Christophe Tarkos («L'argent sauve tes enfants sauve ta femme sauve ta famille sauve tes amis sauve ton nom sauve ton honneur sauve ta peau sauve ta santé sauve ton être dans ta peau sauve ta création sauve ton village sauve tes parents sauve ta sœur sauve ton frère sauve ta liberté de mouvement sauve ton droit de fumer de boire de manger sauve tes pantalons sauve tes voitures sauve ta parole sauve tes sacrifices sauve ton corps de tous les sacrifices l'argent est le don sublime.») lors de mon dernier cours que je me suis mise à écrire moi-même quelques trucs, ou fragments si vous préférez. Possiblement que ce sera les premiers filons d'un futur récit, qui sait.


J'ajoute donc ici quelques uns d'entre eux :

«Cette attitude très capitaliste inavouée à la "wannabe plateau" est justement tellement fortement ancrée dedans, tellement à la fine pointe de l'avant-garde urbaine qu'elle va lui préférer son futur proche, ______ la mal-aimée, avant les autres.»

«Le reflet de ton corps dans le mien qui ne le reflète pas du tout, la bancalité de cette ressemblance qui t'obsède (étonnement), la perte que ça génère dans ton temps et ton énergie quand, finalement, le problème ne s'y trouve pas. Fouiller la chair, c'est de notre temps, à cause de l'évacuation de l'existence de l'âme, réaction au religieux, à cause de la rationalité. C'est la seule valeur sûre et tangible, et organique, et donc incertaine et pourrissable. Mais rien ne s'y trouve. L'obsession des femmes à propos du vieillissement du corps s'explique en partie par le fait que c'est un point aveugle si facilement mis de l'avant lorsqu'on ne peut ou ne veut s'interroger sur sa pourriture interne, sa pourriture personnelle dans le sens de défaut de personnalité et de défaut d'âme, qu'on ne peut ou ne veut s'introspecter, se dépecer, se disséquer, s'équarrir, et finir par trouver le bobo pour bien le gratter jusqu'à ce que la gale recommence à saigner. Le corps, c'est le visible, c'est l'évident, c'est l'immédiat, c'est le présent ou la présence, le concret. On ne fait appel qu’à très peu d’efforts pour se soucier de la décomposition de son corps, il est là, sous nos yeux, et puis c'est conforme à la norme publicitaire, télévisuelle, socialement acceptable, commerciale, le pot - la crème, devenir membre chez Yves Rocher, tout ça...»

«La rondeur de mon corps n’est pas la rondeur de ton corps. Nos rondeurs ne sont pas du même monde, n’évoquent pas les mêmes choses, n’appellent pas les mêmes réactions, nous opposent même dans nos désirs et notre conception du beau. Mon corps, mes rondeurs se situent plutôt dans la grivoiserie, dans un rapport à la terre, dans une bestialité même, une animalité charnelle, un quelque chose de maternelle peut-être. Ton corps a des rondeurs modernes, des formes modernes, il évoque le moderne, le futur, la science-fiction même. C’est la rondeur idéale, le beau universel et approuvé comme tel. Ton désir des autres s’y fond d’ailleurs : tu aimes le beau universel et approuvé comme tel... [...] le beau des affaires, rangé et ordonné, le beau matérialiste, dans la possession ou la possibilité de l'avoir, le beau de la symétrie. Mais par le fait même de te positionner dans cet entendu social, ce consensus, ton corps est générique dans sa perfection. Il manque de candeur, d’expressivité. C’est un corps d’exposition, derrière la vitre protectrice à tout salissement du dehors et de de l’extérieur, voire même de l’interne, de la souillure et du déchet. Tu es une beauté immaculée, une beauté "Spik n' Span", une beauté bibelot qu’on ne doit surtout pas caser, qu’on range lors des partys alcoolisés.»

«Exprimer la sexualité est une chose que tu peines à faire. C’est trop sale pour que ça puisse s’imprimer sur ta peau. Comme si la surface de ton corps est enduit d’une huile protectrice qui empêche le sperme de s’y étendre ou de s’y coller, qui empêche le sexe de s’y matérialiser, de s’y transmuer ou de s’y transposer.»