jeudi 6 mars 2008

Pauve petit «Et»...

Je sais qu'il est tard et je sais que c'est peut-être ceci qui me fait dire cela (ou l'inverse? la grammaire est trop loin, de la marde!), mais ne trouvez-vous pas que ce «Et» fait particulièrement pitié, tout seul qu'il est dans son coin?
Eh bien moi oui je l'avoue, je le prendrais bien avec moi pour le consoler sous mes couvertes (mais pas de la façon dont on pourrait le croire, non mais!), parce que je feel «consolade sous les couvertes». Ça, c'est la fatigue et le trop peu d'alcool qui parle voilà. Avec un peu plus, ça va jusqu'au stade de «ronronnage sous les couvertes». Ça m'arrive, moins souvent qu'avant, mais encore oui. Surtout que j'ai de la difficulté à gérer le roulis parfois. Mais bon, là n'est pas la question, le ronronnage, c'est juste avant, c'est l'état qui s'apparente à la joie extatique, mais sensorielle. Et donc tout mouvement devient une recherche quasi spirituelle (même si je déteste ce mot pour ce qu'il connote) de la douceur. Tout ça pour dire que le «Et» me donne envie de rajouter un espace juste pour qu'il se sente un peu moins seul en cette soirée froide.

À présent, ma yeule et va me coucher!

1 commentaire:

Anonyme a dit...

ôde au "Et" solitaire!

N'est-ce pas ironique qu'un symbole de jonction soit si rejeté?