Quoi? Ça veut rien dire mon titre?
C'est que c'est le son qu'une fille comme moi fait quand elle est comblée, complètement comblée, et qu'elle attend juste la fin de la journée pour l'être encore plus.
Le son d'une fille qui ne se lasse pas de l'embrasser, de la chaleur de ses bras, de la douceur de son corps, du charme qu'opère sa pensée et sa vision du monde.
Une fille qui abuse de l'énumération depuis quelques semaines, de qualificatif mielleux, de phrases quétaines et «cul-cul» à souhait, qui, en fait, abuse de l'abus et vis à l'excès dans la volupté, la luxure et l'amour.
J'ai même plus envie de dormir ou de fermer les yeux quand il est là parce que j'ai l'impression que je ne profite pas assez du temps qu'on partage ensemble. Mais semble-t-il que le corps a ses limites.
Alors, en attendant son retour, je ronronne de bonheur, encore portée par les derniers baisers, les dernières caresses, les dernières paroles de ce matin.
Parfois, je me dis que ça se peut pas aimer à ce point là. Mais, aussi peu probable que ça puisse paraître, chaque journée me prouve le contraire.
vendredi 28 mars 2008
mercredi 26 mars 2008
Aventures d'un début de mercredi
Ouais bon d'abord, j'ai du me lever tôt un jour de semaine, déjà, c'est toute une aventure. Genre 8h15. Beaucoup trop demander à mon petit corps tout endormie, au chaud dans ses couvertes, tralala. Voilà.
Donc je me lève, je me grouille parce que l'autobus passe à 8h38, mais pas assez semble-t-il (me grouiller) parce qu'il me passe sous le nez et que, pleine de bonne volonté de la meilleure femme de l'année, je cours après. Je le rejoins donc avec quelques souffles en moins.
Arrivée là où je devais aller (soit le CLSC), je me fais dire que je devrais repasser demain avec un nouveau liquide corporel (je t'expliquerais ça ce soir, amour, mais je prend le blâme alors t'inquiète).
Donc je repars vers chez moi, parce qu'il est pas assez tard pour aller déjeuner encore (oui parce que mon partern de p'tit dèj et pas lever encore, le féniant!, non en fait je l'envie). Je me rend compte que j'avais pas à me stresser avec l'autobus parce que ça prend gros max 15 minutes à pied pour me rendre, et puis, mine de rien, finalement, yavait pas de stress vu que je vais devoir y retourner demain, et seulement avant 11h (même si, comme je suis la femme de l'année, je crois que cette fois-ci, je vais me lever en même temps que celui qui se lève).
Et là, comme c'est le 26 mars, que je peux faire mes choix de cours et tout, je fais mes choix de cours et tout. Comme c'est ma dernière session, j'ai pas vraiment de choix à faire, je n'ai qu'à remplir en me croisant les doigts pour qu'il n'y ai pas de conflit d'horaire entre chacun des cours. Et miracle, tout fonctionne. Et même, re-miracle, j'ai que 2 jours d'école la session prochaine (si tout va bien avec la session actuelle, vu les menaces d'annulations de trucs et tout ça). Et même, c'est pas tout packé intense pas possible, j'ai des trous dans mes journées (ce qui me fait pas si plaisir à bien y penser). Le seul petit truc plate, c'est que j'ai des cours le matin, ce qui, depuis un an maintenant, ne m'était pas encore arrivée tellement (ou alors si, mais je l'ai annulé alors non).
Manquerait plus que d'avoir l'assurance que je perd mon remplacement à la cuisine cette été et ça irait mauditement bien. Mais bon, j'ai mon plan.
Et puis sinon, encore ce matin, je me faisais la réflexion suivante : j'suis la fille la plus chanceuse du monde d'avoir mis la main sur lui. Mais ça, vous le savez déjà. Mais moi, j'aime bien le redire voilà!
Donc je me lève, je me grouille parce que l'autobus passe à 8h38, mais pas assez semble-t-il (me grouiller) parce qu'il me passe sous le nez et que, pleine de bonne volonté de la meilleure femme de l'année, je cours après. Je le rejoins donc avec quelques souffles en moins.
Arrivée là où je devais aller (soit le CLSC), je me fais dire que je devrais repasser demain avec un nouveau liquide corporel (je t'expliquerais ça ce soir, amour, mais je prend le blâme alors t'inquiète).
Donc je repars vers chez moi, parce qu'il est pas assez tard pour aller déjeuner encore (oui parce que mon partern de p'tit dèj et pas lever encore, le féniant!, non en fait je l'envie). Je me rend compte que j'avais pas à me stresser avec l'autobus parce que ça prend gros max 15 minutes à pied pour me rendre, et puis, mine de rien, finalement, yavait pas de stress vu que je vais devoir y retourner demain, et seulement avant 11h (même si, comme je suis la femme de l'année, je crois que cette fois-ci, je vais me lever en même temps que celui qui se lève).
Et là, comme c'est le 26 mars, que je peux faire mes choix de cours et tout, je fais mes choix de cours et tout. Comme c'est ma dernière session, j'ai pas vraiment de choix à faire, je n'ai qu'à remplir en me croisant les doigts pour qu'il n'y ai pas de conflit d'horaire entre chacun des cours. Et miracle, tout fonctionne. Et même, re-miracle, j'ai que 2 jours d'école la session prochaine (si tout va bien avec la session actuelle, vu les menaces d'annulations de trucs et tout ça). Et même, c'est pas tout packé intense pas possible, j'ai des trous dans mes journées (ce qui me fait pas si plaisir à bien y penser). Le seul petit truc plate, c'est que j'ai des cours le matin, ce qui, depuis un an maintenant, ne m'était pas encore arrivée tellement (ou alors si, mais je l'ai annulé alors non).
Manquerait plus que d'avoir l'assurance que je perd mon remplacement à la cuisine cette été et ça irait mauditement bien. Mais bon, j'ai mon plan.
Et puis sinon, encore ce matin, je me faisais la réflexion suivante : j'suis la fille la plus chanceuse du monde d'avoir mis la main sur lui. Mais ça, vous le savez déjà. Mais moi, j'aime bien le redire voilà!
mardi 25 mars 2008
Montée de lait contre l'épicerie du coin
C'est rendu que je vais devoir commencer à regarder les circulaires. Et non, c'est pas à cause que je gratte mes cennes pour la fin du mois, mais plutôt parce que si j'ai besoin d'un «des nombreux produits en spécial chaque semaine», je suis mieux d'aller l'acheter ailleurs parce qu'il n'en reste tout simplement jamais. C'est bien beau là, les spéciaux et tout le tralala, mais caliss que c'est pas brillant d'en commander aussi peu que ça. Sans compter tous les autres désagréments de toujours, la clientèles de Bougon du quartier, les employés qui nous laisse toujours la vague impression qu'on les dérange et qui sont, en plus de cela, assez incompétents merci, les produits manquants, mal placés, mélangés, tout croches, le gros bordel quoi, et l'impossibilité crasse de diversifier le choix, la variété des produits... Ça pis deux milles autres trucs. Vraiment, la profession épicier se perd chez Métro, et c'est un endroit qui est en train de me perdre comme cliente du même coup...
Je considère vraiment de faire l'extra marche pour me rendre chez Loblaws, mais alors là, c'est même tout penser pour les prochaines fois. Non mais vraiment, ya des limites à ma patience.
Je considère vraiment de faire l'extra marche pour me rendre chez Loblaws, mais alors là, c'est même tout penser pour les prochaines fois. Non mais vraiment, ya des limites à ma patience.
lundi 24 mars 2008
samedi 22 mars 2008
L'acharnement
Vous savez, nous, les filles (et non pas les femmes, c'est différent, ne pas l'oublier, quoique qu'une femme peut parfois redevenir une fille et qu'une fille peut devenir une femme, bref, ça fluctue un peu, mais généralement pas énormément à mon sens)... mmm... en fait je dis nous, je m'inclue en partie seulement. Parce que je reconnais que la situation m'est déjà arrivé, récemment, mais que j'en ai tirée une leçon et que, si situation identique il y a dans le futur, je n'agirai plus de la sorte.
Enfin bref, tout cela pour dire que, les filles, parfois, dans des situations conflictuelles, avec les hommes ou envers des amis, on s'acharne trop. Mais alors là vraiment. Trop. C'est d'ailleurs ce qui fait que la qualificatif «hystérique» nous colle à la peau quand pourtant, je ne crois pas que la gent féminine en entier puisse en être affublé réellement. Mais, lorsqu'on vit des situations et de émotions intenses, le sens rationnel s'enfuit ou est sur-présent, ce qui nous fait nous acharner démesurément.
Et puis on peut toujours blâmer les hormones, mais je trouve l'excuse un peu trop facile, quant à moi.
Pour m'être acharnée il n'y a pas si longtemps, je reconnais m'être dégoûtée tout en ayant de plus en plus de dégoût pour la personne sur qui je m'acharnais. C'est le lot incroyable de stratégie futile que l'on entreprend pour si peu de chose, ou même pour rien. Très, mais alors là très rarement, je dirais même presque jamais, cet acharnement peut faire pencher la balance en notre faveur. Le fait est que le geste même donne simplement plus de raison à quelqu'un de nous en vouloir, de nous haïr, de couper les liens pour de bon. Par ailleurs, dans le cas où il s'agit d'une situation, on ne fait que donner plus de pouvoir au drame, permettant aux événements de nous dominer, de nous étouffer et de nous écraser pour de bon.
Déjà donc, j'ai vu mon mutisme, j'ai eu honte de moi, et j'ai pris la décision de changer mon attitude pour d'éventuelles circonstances similaires, bien que ce ne soit pas si simple toujours, n'étant pas la seule à avoir fait preuve de mutisme, comme quoi une situation problématique implique toujours au moins deux facteurs/acteurs ou plus.
Maintenant, en le vivant de loin, de l'extérieur, j'approfondis ma réflexion à ce sujet. Et je conçois de mieux en mieux la réaction qu'un autre avait eu à mon égard comme moi même, qui n'est pourtant pas vraiment impliqué dans la situation cette fois-ci, j'ai de la difficulté à freiner mon envie, mon besoin de juger les agissements féminins. Remarquez, j'ai toujours été très critique à l'égard de mes semblables, puisque je le suis avec moi-même en tant que membre de la «race» féminine.
Et donc, je me fouette la pensée pour ne pas prendre position, puisque celle-ci serait biaisée de toute façon, mais j'utilise le tout afin de me questionner au sujet de cet agissement, et je ne peux que constater le peu de bien, le peu de résultat, le peu d'efficacité de la méthode.
L'acharnement ne sert qu'à envenimer la situation, et si chacune d'entre nous en prenait conscience, on se sauverait bien des misères, non?
... quoique je ne suis pas prétentieuse au point de dire que c'est si facile à appliquer...
Enfin bref, tout cela pour dire que, les filles, parfois, dans des situations conflictuelles, avec les hommes ou envers des amis, on s'acharne trop. Mais alors là vraiment. Trop. C'est d'ailleurs ce qui fait que la qualificatif «hystérique» nous colle à la peau quand pourtant, je ne crois pas que la gent féminine en entier puisse en être affublé réellement. Mais, lorsqu'on vit des situations et de émotions intenses, le sens rationnel s'enfuit ou est sur-présent, ce qui nous fait nous acharner démesurément.
Et puis on peut toujours blâmer les hormones, mais je trouve l'excuse un peu trop facile, quant à moi.
Pour m'être acharnée il n'y a pas si longtemps, je reconnais m'être dégoûtée tout en ayant de plus en plus de dégoût pour la personne sur qui je m'acharnais. C'est le lot incroyable de stratégie futile que l'on entreprend pour si peu de chose, ou même pour rien. Très, mais alors là très rarement, je dirais même presque jamais, cet acharnement peut faire pencher la balance en notre faveur. Le fait est que le geste même donne simplement plus de raison à quelqu'un de nous en vouloir, de nous haïr, de couper les liens pour de bon. Par ailleurs, dans le cas où il s'agit d'une situation, on ne fait que donner plus de pouvoir au drame, permettant aux événements de nous dominer, de nous étouffer et de nous écraser pour de bon.
Déjà donc, j'ai vu mon mutisme, j'ai eu honte de moi, et j'ai pris la décision de changer mon attitude pour d'éventuelles circonstances similaires, bien que ce ne soit pas si simple toujours, n'étant pas la seule à avoir fait preuve de mutisme, comme quoi une situation problématique implique toujours au moins deux facteurs/acteurs ou plus.
Maintenant, en le vivant de loin, de l'extérieur, j'approfondis ma réflexion à ce sujet. Et je conçois de mieux en mieux la réaction qu'un autre avait eu à mon égard comme moi même, qui n'est pourtant pas vraiment impliqué dans la situation cette fois-ci, j'ai de la difficulté à freiner mon envie, mon besoin de juger les agissements féminins. Remarquez, j'ai toujours été très critique à l'égard de mes semblables, puisque je le suis avec moi-même en tant que membre de la «race» féminine.
Et donc, je me fouette la pensée pour ne pas prendre position, puisque celle-ci serait biaisée de toute façon, mais j'utilise le tout afin de me questionner au sujet de cet agissement, et je ne peux que constater le peu de bien, le peu de résultat, le peu d'efficacité de la méthode.
L'acharnement ne sert qu'à envenimer la situation, et si chacune d'entre nous en prenait conscience, on se sauverait bien des misères, non?
... quoique je ne suis pas prétentieuse au point de dire que c'est si facile à appliquer...
jeudi 20 mars 2008
Un peu de pub

Tout comme les Beatles...
Les Vieux Garçons se séparent.
Mais comment vais-je continuer mon existence?
On se souviendra avec nostalgie de leur méga hit de tous les temps.
Moi, à leur place, j'aurais peur un peu. Des fois qu'ils ont un fan un peu schizo qui leur en veut...
Mais comment vais-je continuer mon existence?
On se souviendra avec nostalgie de leur méga hit de tous les temps.
Moi, à leur place, j'aurais peur un peu. Des fois qu'ils ont un fan un peu schizo qui leur en veut...
lundi 17 mars 2008
Santé, cliché, et étrangeté de l'est
J'avais à faire aujourd'hui à ma fameuse clinique de chinois sur Ontario pour aller chercher un papier pour me lever à pas d'heure demain matin pour aller me geler le cul devant le CLSC pour pouvoir aller passer des tests. Bref, beaucoup de niaisage. Et donc, j'attends mon tour sagement pendant qu'une mère s'impatiente pour je ne sais quelle obscure raison (on s'entend qu'on attend tous longuement, c'est pas une raison, faut s'y faire). Alors arrive deux asiatiques. C'est un détail somme toute assez anodin, excepté qu'une des deux s'est fait faire des milliers de petites tresses dans les cheveux... C'est plutôt particulier, et particulièrement pas super joli non plus.
Par ailleurs, mon petit chinois de médecin semblant tout réconfortant à mon égard, comme si j'allais déjà mourir dans d'autres souffrances. Enfin bref, j'avoue que ça me stress légèrement, mais bon, quand même, on a pas traie les vaches ensemble à ce que je sache. Surtout que c'est pas son style d'être tout miel comme ça, il est plutôt du genre expéditif : tu veux quoi? et hop c'est fait.
Sans compter le bonhomme qui était assis à mes côtés, un peu comme dans son salon finalement, en fredonnant la chanson de La Chicane ou un des groupes québécois qui font tous la même musique, en rotant à qui mieux mieux et en lâchant de temps en temps des «oh boy oh boy oh boy».
Outre le temps qu'on perd dans le système de santé et les mauvaises nouvelles que l'on peut anticiper avec horreur, reste que le gros calvaire réside vraiment dans les contacts humains non voulu qu'on doit y supporter. Je me souviens encore de ma dernière visite chez mon médecin de famille où la conversation entre les patients avaient soudain pris une tangente fort démagogique sur les pharmacies, les assistés sociaux, les pauvres, les fonctionnaires, bref, ça où un sermon de Jean-Luc Mongrain, c'est pas mal du pareil au même... Et tout le monde d'y ajouter son cliché.
C'est peut-être pour ça que je limite mes discussions avec les parents des patients à ma job. J'ai trop peur qu'ils y voient une porte ouverte pour se confier sur leur considération à propos du système... Pas que je n'ai pas d'opinion en la matière, mais plutôt que je préfère en discuter quand le moment est opportun tout en tentant d'être ouverte à la nuance.
Tout cela pour dire peu de chose finalement. Et donc, pour faire passer la pilule mettons, je vais de ce pas me prélasser au soleil en me concentrant très fort pour humer les dernières parcelles du parfum qui traîne sur mon corps et dans mes cheveux.
Par ailleurs, mon petit chinois de médecin semblant tout réconfortant à mon égard, comme si j'allais déjà mourir dans d'autres souffrances. Enfin bref, j'avoue que ça me stress légèrement, mais bon, quand même, on a pas traie les vaches ensemble à ce que je sache. Surtout que c'est pas son style d'être tout miel comme ça, il est plutôt du genre expéditif : tu veux quoi? et hop c'est fait.
Sans compter le bonhomme qui était assis à mes côtés, un peu comme dans son salon finalement, en fredonnant la chanson de La Chicane ou un des groupes québécois qui font tous la même musique, en rotant à qui mieux mieux et en lâchant de temps en temps des «oh boy oh boy oh boy».
Outre le temps qu'on perd dans le système de santé et les mauvaises nouvelles que l'on peut anticiper avec horreur, reste que le gros calvaire réside vraiment dans les contacts humains non voulu qu'on doit y supporter. Je me souviens encore de ma dernière visite chez mon médecin de famille où la conversation entre les patients avaient soudain pris une tangente fort démagogique sur les pharmacies, les assistés sociaux, les pauvres, les fonctionnaires, bref, ça où un sermon de Jean-Luc Mongrain, c'est pas mal du pareil au même... Et tout le monde d'y ajouter son cliché.
C'est peut-être pour ça que je limite mes discussions avec les parents des patients à ma job. J'ai trop peur qu'ils y voient une porte ouverte pour se confier sur leur considération à propos du système... Pas que je n'ai pas d'opinion en la matière, mais plutôt que je préfère en discuter quand le moment est opportun tout en tentant d'être ouverte à la nuance.
Tout cela pour dire peu de chose finalement. Et donc, pour faire passer la pilule mettons, je vais de ce pas me prélasser au soleil en me concentrant très fort pour humer les dernières parcelles du parfum qui traîne sur mon corps et dans mes cheveux.
vendredi 14 mars 2008
Le jeune homme et l'appartement :
étude de moeurs et de vie montréalaise
Oui alors mon voisin d'en bas s'en va en juillet (avis aux intéressés, un 2 pièces double pas cher proche du métro Joliette et de plusieurs commodités), grâce à ma super lettre au proprio, qui m'a rappeler en me disant que s'il y avait d'autres problèmes, de l'appeler directement sur son cell et qu'il irait le voir pour y jaser, ça serait pas joli joli et tout. Alors bon.
Mais voilà, depuis quelques jours, je suis probablement le mouton noir du bloc. Pendant la journée, ya ma musique cul-cul à tue-tête, en boucle. Le soir, ya le placotage et d'autres types de bruits animaliers (mettons ahah). Les allées et venues dans le portique (j'ai été une auberge espagnol mardi dernier, c'était assez intense) des amies qui viennent constater mon état complètement gaga, près de l'ivresse constante.
Mais, comme on m'a rendu l'appareil (ou plutôt dérangé) pendant presque tout mon premier bail, c'est pas comme si je me retiens. Pour une fois... Et puis c'est pas comme si je le peux, me retenir j'veux dire. Encore hier, les yeux dans les yeux, j'avais de la difficulté à ralentir mes pulsions, mon besoin d'être complètement en fusion avec le corps de l'autre, mon envie d'embrasser sa vie, le plaisir de mes sens en ébullition grâce à son odeur qui me rend toute chose, son sourire d'enfant qui monte jusqu'au ciel et qui me charme à tout coup, ses yeux pleins d'intensité, le petit bruit vraiment mignon qu'il fait après m'avoir embrasser, le son de sa voix apaisante et excitante à la fois, le son de son rire surtout. Ouais, son rire, j'suis prévisible un peu je le sais, mais quand même, j'adore, mais alors là vraiment beaucoup. L'analogie typique de la musique pour les oreilles serait presque un euphémisme, alors je ne fais que l'évoquer de loin, mais vous voyez ce que je veux dire. Plein de chaleur et de légèreté à la fois.
Mon appartement est complètement complice de la situation en plus. Il me renvoie des échos de sa voix de temps en temps malgré son absence corporelle. Ses fameux «tu me niaises» tellement caractéristique. Ou alors, en changeant de pièce, une volute de son odeur s'échappe de je ne sais où pour venir activer ma mémoire sensorielle. On se ligue contre moi paraîtrait-il... Mais j'avoue que j'apprécie d'être la dinde de la farce d'un complot aussi enivrant. J'en envie de m'y fondre totalement, de m'y glisser de plus en plus, même si la raison essaie tant bien que mal de me sermonner, je ne l'écoute que d'une oreille, et parfois tout simplement pas du tout. Ou alors si, mais j'ai aucunement la capacité d'appliquer ses conseils.
C'est agréablement inquiétant, mais justement, ça doit être ça qui m'attire, vu ma petite faiblesse pour l'étrangeté et l'angoissant. Et, ce qui est vraiment vraiment rafraîchissant, c'est que j'ai aucune difficulté à vivre que dans le moment présent, c'est instinctif même. Bref, que dire de plus que j'en veux encore? Je sais pas, si vous trouvez, dites-moi ahahah
Mais voilà, depuis quelques jours, je suis probablement le mouton noir du bloc. Pendant la journée, ya ma musique cul-cul à tue-tête, en boucle. Le soir, ya le placotage et d'autres types de bruits animaliers (mettons ahah). Les allées et venues dans le portique (j'ai été une auberge espagnol mardi dernier, c'était assez intense) des amies qui viennent constater mon état complètement gaga, près de l'ivresse constante.
Mais, comme on m'a rendu l'appareil (ou plutôt dérangé) pendant presque tout mon premier bail, c'est pas comme si je me retiens. Pour une fois... Et puis c'est pas comme si je le peux, me retenir j'veux dire. Encore hier, les yeux dans les yeux, j'avais de la difficulté à ralentir mes pulsions, mon besoin d'être complètement en fusion avec le corps de l'autre, mon envie d'embrasser sa vie, le plaisir de mes sens en ébullition grâce à son odeur qui me rend toute chose, son sourire d'enfant qui monte jusqu'au ciel et qui me charme à tout coup, ses yeux pleins d'intensité, le petit bruit vraiment mignon qu'il fait après m'avoir embrasser, le son de sa voix apaisante et excitante à la fois, le son de son rire surtout. Ouais, son rire, j'suis prévisible un peu je le sais, mais quand même, j'adore, mais alors là vraiment beaucoup. L'analogie typique de la musique pour les oreilles serait presque un euphémisme, alors je ne fais que l'évoquer de loin, mais vous voyez ce que je veux dire. Plein de chaleur et de légèreté à la fois.
Mon appartement est complètement complice de la situation en plus. Il me renvoie des échos de sa voix de temps en temps malgré son absence corporelle. Ses fameux «tu me niaises» tellement caractéristique. Ou alors, en changeant de pièce, une volute de son odeur s'échappe de je ne sais où pour venir activer ma mémoire sensorielle. On se ligue contre moi paraîtrait-il... Mais j'avoue que j'apprécie d'être la dinde de la farce d'un complot aussi enivrant. J'en envie de m'y fondre totalement, de m'y glisser de plus en plus, même si la raison essaie tant bien que mal de me sermonner, je ne l'écoute que d'une oreille, et parfois tout simplement pas du tout. Ou alors si, mais j'ai aucunement la capacité d'appliquer ses conseils.
C'est agréablement inquiétant, mais justement, ça doit être ça qui m'attire, vu ma petite faiblesse pour l'étrangeté et l'angoissant. Et, ce qui est vraiment vraiment rafraîchissant, c'est que j'ai aucune difficulté à vivre que dans le moment présent, c'est instinctif même. Bref, que dire de plus que j'en veux encore? Je sais pas, si vous trouvez, dites-moi ahahah
jeudi 13 mars 2008
Elise la Lune
Particulièrement gaffeuse dernièrement. Mais à un point, ça même pu d'allure. Oui bon d'abord ya eu ce truc avec la douche, puis en fin de semaine les pots de yogourt à terre, avec la cuillière que dans mon étourderie extrême, j'ai léchée insouciamment, suscitant le rire général et la surprise chez moi (avec un peu de dégoût, maudit que j'suis pas toute là). Hier, j'ai oublié de renouveler par internet mes livres à l'UQÀM, moi qui m'étais juré de pas oublier justement. Hier encore, je réfléchissais à mes plans pour la soirée, et je me suis soudain souvenu qu'il y avait cette séance de ciné-club, le Bunuel que je voulais aller voir. J'ai aussi oublié de faire mon lavage, mais bon, est-ce vraiment de l'oublie ou de la paresse détournée? Au point même où je commence à craindre d'oublier de payer mes comptes ou je ne sais quoi de plus important. Encore aujourd'hui, j'ai peur d'oublier de me rendre à l'UQÀM pour mes livres (ou alors je procrastine jusqu'à demain aprèm... c'est pas tant plus cher que ça).
J'avoue, dans l'ensemble, je me sens follement insouciante depuis quelques temps.
Et puis, j'avoue aussi que j'aime particulièrement ça. Ça fait du bien un peu de légèreté de temps en temps.
J'avoue, dans l'ensemble, je me sens follement insouciante depuis quelques temps.
Et puis, j'avoue aussi que j'aime particulièrement ça. Ça fait du bien un peu de légèreté de temps en temps.
mardi 11 mars 2008
Pas d'allure?
Ça faisait bien longtemps (au point où je me souviens pu) que j'avais pas été nerveuse au point de trembler en versant le vin (ce qui peut déjà être de l'ordre d'une nervosité semi-normal) et, même par la suite, en buvant mon verre (ce qui ne l'est pas du tout). Eh boy, c'est assez intense. J'ai vraiment, mais alors là vraiment hâte d'assister à la suite.
N.B.: Je ne parle pas de l'intrigue du film ou d'une série ici, au cas où on se le demande, vu mes habitudes.
N.B.: Je ne parle pas de l'intrigue du film ou d'une série ici, au cas où on se le demande, vu mes habitudes.
samedi 8 mars 2008
Ode à un réfrigérateur (sur l'air de la première gymnopédie de Satie)
Mon frigo est un vieux frigo. Il coule même à l'intérieur, ce qui fait que je dois vérifier de temps en temps si le pot de yogourt duquel on a coupé le bord, tout bruni par l'eau, est plein d'eau glacé, sinon ça coule dans le fond (et comme j'oublie souvent, je n'y met plus d'aliment). Le frigo est jaune vieilli, allez savoir si c'est sa couleur originel, et ma mère, étant un peu tanné de la couleur, a recouvert les deux portes de papier fleuri collé avec du mod podge, dans le temps que c'était le gros truc déco. Ce frigo, il a appartenu à mes grand-parents maternels, il était là quand ma mère était toute petite. Bref, il a du vécu. Il y a même des traces de crayons de couleur à l'intérieur, allez savoir ça date de quand exactement. Je crois même qu'il est rouillé à certains endroits, qu'il y a des trous dans le plastique, des tâches qui ne partiront jamais. Il a des airs tout à fait pittoresque, limite rustique, mais pas tout à fait, c'est pas un frigo rond avec une poignée de char, c'est un truc semi-moderne, lourd comme c'est pas possible.
Finalement, il y a ce bruit. Non pas un bruit tintamarresque ou excessif à vouloir tirer l'appareil avec une douze (comme le frigo de la salle de repos à l'hôpital), mais plutôt un bruit un peu sourd, un grondement, qui part de temps à autre (mais pas si souvent), un ronronnement même. Ce bruit, ici à Montréal, c'est le seul qui m'aide à dormir. Parfois même, je voudrais pouvoir me percher en haut du frigo, me rouler en boule avec une couverte, et attendre le ronronnement, sentir la vibration qui vient et qui émergerait dans tous les os de mon corps. C'est presque érotique, mais je crois surtout que ça évoque chez moi un bien être fœtal.
Mon frigo, c'est ma mère. Pas celle avec qui je suis amie maintenant, pas l'être humain que j'appelle maman, c'est ma mère ma petit maison d'être qui n'existe pas encore. C'est ma sécurité, mon lien filial (pour le peu de chose que ça symbolise encore à notre époque). C'est ce truc complètement encombrant, avec des défauts, des signes de vieillesse. Quand j'essaie de retrouver un semblant de paix dans l'urbanité grouillante, criante, tonitruante, et que même chez moi n'est pas vraiment chez moi parce que je subie la vie de mes voisins, il y a mon frigo. Il a toujours été là, même débrancher et vide, il trône fièrement, exposant son petit côté retro démodé, son petit côté excentrique avec sa devanture fleuri qui s'effiloche tranquillement.
J'ai cru le perdre il y a pas si longtemps. La lumière du frigo a sauté, elle qui a duré si longtemps, et comme le ronronnement s'est éteint lorsque j'ai ouvert la porte, j'ai cru que c'était la fin. J'étais complètement paniquée, j'essayais tant bien que mal de savoir si c'était le point de non retour. On dit toujours que les électros de jadis sont incassables, mais tout le monde meurt un jour ou l'autre. Finalement, le grondement est reparti, fidèle au poste, comme le battement de son cœur, pour m'indiquer que tout allait bien, que ce n'était qu'une petit complication de rien, que ça pouvait même se réparer... Mais, je ne sais pas tout à fait pourquoi, je n'ai pas changé la lumière.
Les aliments restent dans la noirceur, toujours. Et même, lorsque j'ai vidé mon verre d'eau de chevet la nuit et que j'étouffe, il n'y a plus cette lumière pour me faire plissé les yeux et me rappeler que j'ai belle et bien mis un pied devant l'autre pour me rendre dans la cuisine. Il n'y a que la noirceur, et le bruit.
Après une longue journée de travail aujourd'hui, après avoir braver la tempête avec mon petit pantalon bleu d'hôpital, mes souliers plein de neige, mes bas mouillés, couchée sur le futon, sous ma couverture de polar, j'écoute le bruit du frigo qui me chante une berceuse. Malgré les pieds qui ont encore froid, les mains en poing près de mon coup pour réchauffer mes doigts, j'ai cette chaleur étrangement qui s'installe à l'intérieur de mon corps, comme si mon âme prenait la forme du poupon que j'étais, enveloppé dans la couverte de lainage blanche que l'on avait, et que ma mère me tient dans ses bras sur la chaise berçante en bois qui se pliait.
J'ai la Première Gymnopédie d'Erik Satie qui me vient à l'esprit, bien que c'était pendant que ma mère était enceinte de ma soeur qu'elle la jouait au piano et c'est pour calmer les pleurs de celle-ci lors de sa naissance que mes parents la lui faisait écouter. C'est peut-être justement à cause de ce contexte particulier que cette pièce de musique m'a toujours fait pensé à une berceuse maternelle, la chaleur d'une chambre un matin d'hiver à la toute fin de l'ensoleillement, quand il fait déjà nuit, sur le bord de la mer au coin d'une dune de sable... Ou alors c'est la Valse de l'idiot de Michel Rivard, je confond toujours les deux, probablement parce qu'elles ont habité mon enfance de façon particulière.
Mais, à bien y penser, c'est plutôt Erik Satie, avec ses notes un peu plus traînantes, cette candeur un peu froide du passé, les souvenirs que ça évoque : le piano noir dans l'appartement de Ville Lasalle, les gros divans en bois avec les immenses cousins verts (que sont-ils devenus déjà? il me manque incroyablement), la table et les chaises avec le verni qui s'enlevait, le lit de mes parents qu'avait monté mon père, le petit garde-robe communiquant qui était mon espace secret dans lequel je m'invitais des mondes imaginaires... des souvenirs pleins de chaleur, mais si lointains et impalpables à la fois.
C'est dans cet entremêlement de pensée diverses, toute emmitouflée, seule dans mon appartement, le sourire paisible, que je m'endors peu à peu en ce moment, au son de mon frigo.
Finalement, il y a ce bruit. Non pas un bruit tintamarresque ou excessif à vouloir tirer l'appareil avec une douze (comme le frigo de la salle de repos à l'hôpital), mais plutôt un bruit un peu sourd, un grondement, qui part de temps à autre (mais pas si souvent), un ronronnement même. Ce bruit, ici à Montréal, c'est le seul qui m'aide à dormir. Parfois même, je voudrais pouvoir me percher en haut du frigo, me rouler en boule avec une couverte, et attendre le ronronnement, sentir la vibration qui vient et qui émergerait dans tous les os de mon corps. C'est presque érotique, mais je crois surtout que ça évoque chez moi un bien être fœtal.
Mon frigo, c'est ma mère. Pas celle avec qui je suis amie maintenant, pas l'être humain que j'appelle maman, c'est ma mère ma petit maison d'être qui n'existe pas encore. C'est ma sécurité, mon lien filial (pour le peu de chose que ça symbolise encore à notre époque). C'est ce truc complètement encombrant, avec des défauts, des signes de vieillesse. Quand j'essaie de retrouver un semblant de paix dans l'urbanité grouillante, criante, tonitruante, et que même chez moi n'est pas vraiment chez moi parce que je subie la vie de mes voisins, il y a mon frigo. Il a toujours été là, même débrancher et vide, il trône fièrement, exposant son petit côté retro démodé, son petit côté excentrique avec sa devanture fleuri qui s'effiloche tranquillement.
J'ai cru le perdre il y a pas si longtemps. La lumière du frigo a sauté, elle qui a duré si longtemps, et comme le ronronnement s'est éteint lorsque j'ai ouvert la porte, j'ai cru que c'était la fin. J'étais complètement paniquée, j'essayais tant bien que mal de savoir si c'était le point de non retour. On dit toujours que les électros de jadis sont incassables, mais tout le monde meurt un jour ou l'autre. Finalement, le grondement est reparti, fidèle au poste, comme le battement de son cœur, pour m'indiquer que tout allait bien, que ce n'était qu'une petit complication de rien, que ça pouvait même se réparer... Mais, je ne sais pas tout à fait pourquoi, je n'ai pas changé la lumière.
Les aliments restent dans la noirceur, toujours. Et même, lorsque j'ai vidé mon verre d'eau de chevet la nuit et que j'étouffe, il n'y a plus cette lumière pour me faire plissé les yeux et me rappeler que j'ai belle et bien mis un pied devant l'autre pour me rendre dans la cuisine. Il n'y a que la noirceur, et le bruit.
Après une longue journée de travail aujourd'hui, après avoir braver la tempête avec mon petit pantalon bleu d'hôpital, mes souliers plein de neige, mes bas mouillés, couchée sur le futon, sous ma couverture de polar, j'écoute le bruit du frigo qui me chante une berceuse. Malgré les pieds qui ont encore froid, les mains en poing près de mon coup pour réchauffer mes doigts, j'ai cette chaleur étrangement qui s'installe à l'intérieur de mon corps, comme si mon âme prenait la forme du poupon que j'étais, enveloppé dans la couverte de lainage blanche que l'on avait, et que ma mère me tient dans ses bras sur la chaise berçante en bois qui se pliait.
J'ai la Première Gymnopédie d'Erik Satie qui me vient à l'esprit, bien que c'était pendant que ma mère était enceinte de ma soeur qu'elle la jouait au piano et c'est pour calmer les pleurs de celle-ci lors de sa naissance que mes parents la lui faisait écouter. C'est peut-être justement à cause de ce contexte particulier que cette pièce de musique m'a toujours fait pensé à une berceuse maternelle, la chaleur d'une chambre un matin d'hiver à la toute fin de l'ensoleillement, quand il fait déjà nuit, sur le bord de la mer au coin d'une dune de sable... Ou alors c'est la Valse de l'idiot de Michel Rivard, je confond toujours les deux, probablement parce qu'elles ont habité mon enfance de façon particulière.
Mais, à bien y penser, c'est plutôt Erik Satie, avec ses notes un peu plus traînantes, cette candeur un peu froide du passé, les souvenirs que ça évoque : le piano noir dans l'appartement de Ville Lasalle, les gros divans en bois avec les immenses cousins verts (que sont-ils devenus déjà? il me manque incroyablement), la table et les chaises avec le verni qui s'enlevait, le lit de mes parents qu'avait monté mon père, le petit garde-robe communiquant qui était mon espace secret dans lequel je m'invitais des mondes imaginaires... des souvenirs pleins de chaleur, mais si lointains et impalpables à la fois.
C'est dans cet entremêlement de pensée diverses, toute emmitouflée, seule dans mon appartement, le sourire paisible, que je m'endors peu à peu en ce moment, au son de mon frigo.
Dernière réflexion de la journée
Ma réflexion est, entre autre, que c'est vrai en quelque part que je réfléchis beaucoup. Je prend des idées, des insécurités parfois (de plus en plus depuis quelques temps, on dira pas c'est la faute de qui, mais on y pense avec amertume encore), les gonfle jusqu'à ce que mes espoirs ou les autres possibilités, les improbabilités soient si petites que j'ai peine à croire qu'elles se peuvent vraiment en quelque part. Et même si ce qui se passe de bien dans le moment dans ma vie tourne mal, je pourrai alors me dire que ce genre de situation est encore possible. C'est positif hen! Pourtant, depuis un bon bout de temps, j'étais dans l'autre extrême, ou il n'y avait que du mauvais qui pouvait émaner de tout (ou presque, le chocolat fait exception... remarquez, ça peut donner des boutons ou faire grossir... oh well). Bref, le simple fait que c'est possible me redonne de la motivation, un peu de coeur au ventre, ce qui me manquait pour déplacer les montagnes.
Et donc : merci
Et donc : merci
vendredi 7 mars 2008
Pendant ce temps, sur la rue Aylwin...
Je fais mon ménage aujourd'hui. Oui parce que différentes motivations, et puis il le faut bien, et puis c'est cela. Et donc, comme je suis méthodique un peu, j'y vais du devant de l'appart vers le derrière. Rendu à la dernière pièce (ben en fait, je fait l'essentiel dans chacune d'entre elle, puis j'y vais vers le détail, genre ranger ou ordonner les objets sur le bureau, faire la vaiselle, etc.), soit la salle de bain, je commence en nettoyer le bain et les trucs de rangement sur le mur à l'intérieur de celui-ci. Donc, je suis rendue à rincer avec la douche téléphone dans une main (soit celle qui n'a pas de gain jaune qui est allée dans des recoins pas nettes), et la guenille sale et dégoulinante de l'autre (avec le dit gant). J'y avais pas penser avant, mais je devais replacer les objets qui étaient alors sur la surface que je venais de nettoyer. Mais euh, j'veux pas salir mon pommeau de douche avec mon gant jaune... Alors, dans un éclair de génie (euh oui pas sûre...), je m'organise pour redéplacer les objets avec ma main qui tient le pommeau en faisant attention à la direction du jet. J'aurais pu fermer l'eau, j'aurais pu changer de jet (soit celui qui le ferme), j'aurais pu faire toute sorte de chose, mais non, c'était trop simple alors hen! J'suis rendue au dernier objet avec un forme pas très évidente à saisir quand on tient autre chose en même temps. Comme de fait, je suis sur le bord de l'échapper. Et oui, nécessairement, je fais pu attention au jet. Évidement, je m'en prend plein les pantalons, et ce à plus d'une reprise. Le tapis est tout mouillé, moi aussi, et l'objet étant le savon en gel à la menthe bleu est tombé dans le bain. Sur la surprise, j'ai changé le pommeau de main, le prenant avec le gant jaune dégueux, à côté de la guenille sale. Je mérite donc des applaudissements pour mon ingéniosité hors du commun à mon humble avis...
Là, mes jeans sèches sur mon truc qui sert à faire sécher le linge, il commence à faire froid et donc je vais aller, dans ma grande ingéniosité maintenant devenu légendaire, me trouver un autre pantalon en attendant au lieu de me geler les cuisses.
Là, mes jeans sèches sur mon truc qui sert à faire sécher le linge, il commence à faire froid et donc je vais aller, dans ma grande ingéniosité maintenant devenu légendaire, me trouver un autre pantalon en attendant au lieu de me geler les cuisses.
Taratata, taratata
Dans mon dernier cours avec mon prof complètement particulier (de qui vient justement le «taratata, taratata» du titre), on parlait encore pour une enième fois du désir. Et comme je suis un peu en train d'y réfléchir là à l'instant, je me souvenais que l'une des premières remarques qu'il a fait à ce sujet, c'est que le désir est narcissique et donc qu'on est attirer par ce qui nous ressemble (malgré le fameux adage qui va comme suit : les contraires s'attirent... à cela, je répondrais qu'il y a un adage pour tout et n'importe quoi). Et encore, je faisais des recherches sur mon signe chinois (parce que je ne sais trop que penser du Buffle), et yavait un truc à propos du fait que, même si parfois les caractères peuvent être opposé, il faut qu'il y ait une base de point commun à partager ou quelque chose comme ça. Enfin bref, malgré tout, ça reste un domaine dans lequel il est assez difficile de tout systématiser de toute façon.
Dans un autre ordre d'idée, je suis sérieusement en train de me demander ce que je fais demain. J'ai oublié mon porte-feuille chez mon amie comme une belle dinde que je suis (bien que j'étais sûre d'oublier quelque chose), alors ça réduit un peu le nombre de truc. Mais bon, comme je travaille samedi et dimanche et que la neige va neiger (eh oui encore, faut s'y faire!), je doute que, même si ça serait vraiment l'idéal vu la non disparition de ma raideur dans l'omoplate/début du cou et l'ajout d'autres raideurs dans la majorité du haut du dos vu mon mal-dormisme d'hier, j'ai vraiment envie de sortir, de me rendre jusqu'à la station Mont-Royal pour me faire craquer tout ça et de revenir. J'vais probablement feeler très très cocooning, comme c'est souvent le cas le vendredi, ou du moins le vendredi soir. Une bonne couverte en polar et un film, ya rien de tel (sauf peut-être l'espèce de disposition paradisiaque de l'appartement du personnage de À ciel ouvert de Nelly Arcan, qui, de son bain, peut regarder la télé... un jour peut-être, qui sait). À présent, à savoir si ma soeur me tiendra compagnie où non en ce dit vendredi soir, j'en doute fort.
...
Parfois oui, je dois donner raison à Jean-Luc qui me confrontait hier soir sur mon truc de célibat semi-endurci par choix et tout ça. J'avoue que mes convictions flanchent de plus en plus, que l'envie devient bien trop présente, et que «chassez le naturel et il revient au galop», tout ça. C'est étonnant comme le fait que j'ai déménagé seule en appartement, que je me sois alors fait la réfection que ça serait le moment idéal pour courir la galipote, que tout le contraire est arrivée, mais alors là vraiment oui, TOUT le contraire. Ça l'air que le hasard aime bien jouer des tours avec nos attentes et espoirs. Et donc, je crois, ou du moins j'espère, qu'il serait temps, maintenant que la faculté des sciences humaines et que mon programme également sont en grève, de lever la mienne, ma toute personnelle de grève à moi, qui s'étirait beaucoup trop, pour je ne sais plus vraiment quel bien réel, et que j'ai assez enduré je crois. Le principe derrière reste encore présent dans mon esprit, je continue à réfléchir à ce sujet et tout ça, mais je crois qu'il est temps de me donner une chance pour savoir si mon corps à de nouveau envie de s'accorder avec ma tête et/ou mon coeur, ou simplement si mes habitudes mécaniques sur lesquelles j'avais tant travailler et qui sont revenus très très vite après un certain bouleversement qui, je crois, est mieux gérer à présent, bref, si elles sont repartis pour de bon (ou du moins pour un temps) (euh, ma phrase est vraiment bien trop longue, je sais). C'est n'importe quoi de jeûner quand d'autres meurent de faim comme je ne sais plus qui disait dans Sex and the City.
Cela dit, il n'est plus question de minauder autant qu'auparavant, c'est vraiment quelque chose qui me dégoûte du caractère féminin, toujours à la recherche de la moindre petite parcelle d'attention pour valider son pouvoir d'attraction. Je le ferai, mais modérément, avec la conscience du processus et donc, avec beaucoup plus de parcimonie, dans un élan plus posé et limite réfléchi (mais dans le bon sens, pas celui du calcul, mais de la nom impulsivité d'un automatisme de midinette à la cervelle grillée). C'est donc ce que je ferai, puis pour le reste, faudra voir en temps et lieu, je ne suis pas particulièrement pressée, du moins pas encore, ou plutôt pas ce soir là maintenant à 1h du mat moins quelques miettes. Là maintenant, ya mon lit qui me fait envie et c'est tout. Donc je vais aller convoler en justes noces avec Morphée.
Dans un autre ordre d'idée, je suis sérieusement en train de me demander ce que je fais demain. J'ai oublié mon porte-feuille chez mon amie comme une belle dinde que je suis (bien que j'étais sûre d'oublier quelque chose), alors ça réduit un peu le nombre de truc. Mais bon, comme je travaille samedi et dimanche et que la neige va neiger (eh oui encore, faut s'y faire!), je doute que, même si ça serait vraiment l'idéal vu la non disparition de ma raideur dans l'omoplate/début du cou et l'ajout d'autres raideurs dans la majorité du haut du dos vu mon mal-dormisme d'hier, j'ai vraiment envie de sortir, de me rendre jusqu'à la station Mont-Royal pour me faire craquer tout ça et de revenir. J'vais probablement feeler très très cocooning, comme c'est souvent le cas le vendredi, ou du moins le vendredi soir. Une bonne couverte en polar et un film, ya rien de tel (sauf peut-être l'espèce de disposition paradisiaque de l'appartement du personnage de À ciel ouvert de Nelly Arcan, qui, de son bain, peut regarder la télé... un jour peut-être, qui sait). À présent, à savoir si ma soeur me tiendra compagnie où non en ce dit vendredi soir, j'en doute fort.
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Parfois oui, je dois donner raison à Jean-Luc qui me confrontait hier soir sur mon truc de célibat semi-endurci par choix et tout ça. J'avoue que mes convictions flanchent de plus en plus, que l'envie devient bien trop présente, et que «chassez le naturel et il revient au galop», tout ça. C'est étonnant comme le fait que j'ai déménagé seule en appartement, que je me sois alors fait la réfection que ça serait le moment idéal pour courir la galipote, que tout le contraire est arrivée, mais alors là vraiment oui, TOUT le contraire. Ça l'air que le hasard aime bien jouer des tours avec nos attentes et espoirs. Et donc, je crois, ou du moins j'espère, qu'il serait temps, maintenant que la faculté des sciences humaines et que mon programme également sont en grève, de lever la mienne, ma toute personnelle de grève à moi, qui s'étirait beaucoup trop, pour je ne sais plus vraiment quel bien réel, et que j'ai assez enduré je crois. Le principe derrière reste encore présent dans mon esprit, je continue à réfléchir à ce sujet et tout ça, mais je crois qu'il est temps de me donner une chance pour savoir si mon corps à de nouveau envie de s'accorder avec ma tête et/ou mon coeur, ou simplement si mes habitudes mécaniques sur lesquelles j'avais tant travailler et qui sont revenus très très vite après un certain bouleversement qui, je crois, est mieux gérer à présent, bref, si elles sont repartis pour de bon (ou du moins pour un temps) (euh, ma phrase est vraiment bien trop longue, je sais). C'est n'importe quoi de jeûner quand d'autres meurent de faim comme je ne sais plus qui disait dans Sex and the City.
Cela dit, il n'est plus question de minauder autant qu'auparavant, c'est vraiment quelque chose qui me dégoûte du caractère féminin, toujours à la recherche de la moindre petite parcelle d'attention pour valider son pouvoir d'attraction. Je le ferai, mais modérément, avec la conscience du processus et donc, avec beaucoup plus de parcimonie, dans un élan plus posé et limite réfléchi (mais dans le bon sens, pas celui du calcul, mais de la nom impulsivité d'un automatisme de midinette à la cervelle grillée). C'est donc ce que je ferai, puis pour le reste, faudra voir en temps et lieu, je ne suis pas particulièrement pressée, du moins pas encore, ou plutôt pas ce soir là maintenant à 1h du mat moins quelques miettes. Là maintenant, ya mon lit qui me fait envie et c'est tout. Donc je vais aller convoler en justes noces avec Morphée.
jeudi 6 mars 2008
Poquée tu dis?
J'ai l'impression que mes yeux sont restés ouverts toute la nuit. Je me suis débattue avec mon sommeil, entre 2 ou 3 parcelles de rêves assez étranges, dont je n'ai qu'en vague souvenir quelques visages faisant leur apparition pour la première fois dans mon univers nocturne. Freud disais reste diurne non? Eh bien ce n'était que ça, pendant toute la nuit à m'acharner à gagner le sommeil réparateur (qui s'est soldé par un échec lamentable, faut-il le spécifier?) Le pire, c'est que mon voisin se tenait tranquille ce matin, j'aurais donc pu en profiter pour paresser tel un pacha oriental et tout le tralala. J'en ai quand même profiter oui, mais dans un mi-sommeil assez stressé. J'avais le cerveau qui roulait beaucoup trop pour pouvoir me reposer voilà. Beaucoup trop de pensées de tout ordre et de tout acabit. Vous savez, parfois, pouvoir ouvrir sa boîte crânienne, donner quelque coup de poêle pour abrutir le tout, et s'en laver les mains pour quelques temps, histoire de respirer. Je ne dis pas que c'est de la tourmente, loin de là, mais plutôt de l'anticipation, limite euphorique, mais pas tant tout de même.
C'est que 3h du mat, c'est le point de non retour du sommeil aussi dans mon livre à moi. Et c'était pas mal dépassé, j'aurais dû être plus raisonnable. Mais bon, la raison hen...
Avec tout ça, il est 14h, je suis debout depuis 11h, aucunement déjeuner, rattraper le temps perdu pendant je ne sais combien de temps, une bonne douche et d'autres plans pour ce soir. Mmmm-mmm étonnement, j'ai assez hâte à samedi pour me rendre à mon travail et discuter de certains trucs avec un bon ami, savoir ce qu'il en dira.
C'est que 3h du mat, c'est le point de non retour du sommeil aussi dans mon livre à moi. Et c'était pas mal dépassé, j'aurais dû être plus raisonnable. Mais bon, la raison hen...
Avec tout ça, il est 14h, je suis debout depuis 11h, aucunement déjeuner, rattraper le temps perdu pendant je ne sais combien de temps, une bonne douche et d'autres plans pour ce soir. Mmmm-mmm étonnement, j'ai assez hâte à samedi pour me rendre à mon travail et discuter de certains trucs avec un bon ami, savoir ce qu'il en dira.
Pauve petit «Et»...
Je sais qu'il est tard et je sais que c'est peut-être ceci qui me fait dire cela (ou l'inverse? la grammaire est trop loin, de la marde!), mais ne trouvez-vous pas que ce «Et» fait particulièrement pitié, tout seul qu'il est dans son coin?
Eh bien moi oui je l'avoue, je le prendrais bien avec moi pour le consoler sous mes couvertes (mais pas de la façon dont on pourrait le croire, non mais!), parce que je feel «consolade sous les couvertes». Ça, c'est la fatigue et le trop peu d'alcool qui parle voilà. Avec un peu plus, ça va jusqu'au stade de «ronronnage sous les couvertes». Ça m'arrive, moins souvent qu'avant, mais encore oui. Surtout que j'ai de la difficulté à gérer le roulis parfois. Mais bon, là n'est pas la question, le ronronnage, c'est juste avant, c'est l'état qui s'apparente à la joie extatique, mais sensorielle. Et donc tout mouvement devient une recherche quasi spirituelle (même si je déteste ce mot pour ce qu'il connote) de la douceur. Tout ça pour dire que le «Et» me donne envie de rajouter un espace juste pour qu'il se sente un peu moins seul en cette soirée froide.
À présent, ma yeule et va me coucher!

À présent, ma yeule et va me coucher!
Avant de poser la tête sur (sous?) l'oreiller
Belle soirée. L'idée est de savoir, en parle-je? Mmmm... Je sais pas ce qui m'arrive dernièrement, j'ai comme un filtre qui s'installe, à savoir si j'écris ceci ou cela. Serait-ce que je grandis? Serait-ce alors que moi aussi, je veux en finir avec mon blog? Serait-ce que je me pose trop de question, que «je réfléchis trop» comme on me la dit trop souvent aussi?
Je crois qu'encore le mieux à faire sera de dormir là-dessus. Mais pour résumé brièvement, je ne suis pas fâchée de m'être donner le coup de pied dans le cul qui me manquait depuis trop longtemps. Remarquez, j'ai confirmé ET infirmé des préjugés que j'avais sur l'événement. Et donc, j'ai fait de belles rencontres, et d'autres plus décevantes (étrangement... mais bon, ça m'aidera sûrement dans d'autres situations futures alors je ne me plains que partiellement). Et puis peut-être aussi que je me suis solidement raccrochée à des bouées que j'avais là-bas et que, du coup, ça m'a rendue moins accessible.
Mais ça, c'est pas nouveau, on s'entend. Moi? Être accessible? Facile d'approche? Ben voyons, faudrait pas se leurrer. Je ne le suis pas particulièrement. J'essaie de me déjouer parfois, de me donner l'élan et tout ça, ce qui n'est pas toujours très efficace faute de pratique. Mais mais mais! Certains disent que c'est exactement ce qui fait mon charme. Sauf que ces «certains»-là sont pas si nombreux et me connaissent même presque trop bien pour avoir un recul nécessaire par rapport à cela.
Bref, je ne trouverais pas de réponse ce soir, et probablement pas avant longtemps non plus, alors je vais aller de ce pas déterminé me vautrer dans mon Éden drapé et douillet pour reposer mon dos qui, ma foi, souffre beaucoup plus que je m'y attendais.
C'est quoi cette idée aussi de mettre mes «fuck-me-boots» pour me donner de la contenance dans un milieu peuplé d'étrangers, avec la neige sur les trottoirs et même le simple fait de reste debout? Ahlala, paraît-il j'ai encore bien des choses à apprendre sur l'usage éclairé de ses damnées bottes...
Je crois qu'encore le mieux à faire sera de dormir là-dessus. Mais pour résumé brièvement, je ne suis pas fâchée de m'être donner le coup de pied dans le cul qui me manquait depuis trop longtemps. Remarquez, j'ai confirmé ET infirmé des préjugés que j'avais sur l'événement. Et donc, j'ai fait de belles rencontres, et d'autres plus décevantes (étrangement... mais bon, ça m'aidera sûrement dans d'autres situations futures alors je ne me plains que partiellement). Et puis peut-être aussi que je me suis solidement raccrochée à des bouées que j'avais là-bas et que, du coup, ça m'a rendue moins accessible.
Mais ça, c'est pas nouveau, on s'entend. Moi? Être accessible? Facile d'approche? Ben voyons, faudrait pas se leurrer. Je ne le suis pas particulièrement. J'essaie de me déjouer parfois, de me donner l'élan et tout ça, ce qui n'est pas toujours très efficace faute de pratique. Mais mais mais! Certains disent que c'est exactement ce qui fait mon charme. Sauf que ces «certains»-là sont pas si nombreux et me connaissent même presque trop bien pour avoir un recul nécessaire par rapport à cela.
Bref, je ne trouverais pas de réponse ce soir, et probablement pas avant longtemps non plus, alors je vais aller de ce pas déterminé me vautrer dans mon Éden drapé et douillet pour reposer mon dos qui, ma foi, souffre beaucoup plus que je m'y attendais.
C'est quoi cette idée aussi de mettre mes «fuck-me-boots» pour me donner de la contenance dans un milieu peuplé d'étrangers, avec la neige sur les trottoirs et même le simple fait de reste debout? Ahlala, paraît-il j'ai encore bien des choses à apprendre sur l'usage éclairé de ses damnées bottes...
mercredi 5 mars 2008
Radio-Can tire la plug de Tout sur moi
Tout sur moi et Les étoiles filantes ne reviendront pas. Remarquez, j'écoutais pas vraiment Les étoiles filantes, elle fut victime de la sélection naturelle de ma grille horaire personnelle. Mais bon, il me semble, à mon souvenir et aux dires de gens que je connais et que j'estime (et donc, desquels l'opinion m'importe habituellement). Mais donc, la deuxième saison de chacune sera diffusée, puis voilà, ce sera tout. Et donc, pour protester, j'ai écrit au service à l'auditoire de Radio-Can. Je suis en train de me demander si je partage donc ici cette dite lettre ou non. En fait, pour l'instant, je préfère pas je crois, mais en gros, je trouve que de plus en plus, les chaînes de télé québécoise, ça fait dur. Et comme j'ai des valeurs culturelles très très très fortement ancrées et tout ça, je suis en train de considérer la possibilité de bouder Radio-Can pour une période indéterminée. Je crois pouvoir me passer des émissions que la chaîne diffuse, et limite, ça ne sera que salutaire pour moi, vu que je consomme déjà bien trop de télévision. Enfin, on verra, mais moment donné, yen a marre d'être dans le public toujours défavorisé au final parce que je m'intéresse à des trucs qui n'attirent pas la grosse majorité, soit seulement un demi-million. Et puis j'ai encore sur le cœur la fin d'Un monde à part, la façon dont le chevalier de la chaîne (Guy A. Lepage) a traité Nelly Arcan à son dernier passage à TLMEP, le non retour d'un tas de truc fascinant. Bref, je suis trop déçue je crois pour pardonner encore longtemps, et peut-être même que ma limite vient d'être dépasser.
Hey come on, surtout que tout récemment, Tout sur moi rayonnait à l'étranger via TV5 monde, et avait même fait l'objet d'une éloge d'une journaliste française. Venez pas me dire que c'est autre chose qu'une question de maudites côtes d'écoutes de marde, parce que là franchement, c'est sûrement pas une question de qualité. Et puis pourquoi enlève-t-on le biberon à un poupon tout naissant qui semble prometteur sous plusieurs aspects faute d'un succès instantané? Et pourquoi pas couper dans le gras avec Virginie, Les Boys, L'auberge du chien noir ou même L'heure de gloire? Bref, à mes yeux, c'est de l'injustice pure et dure.
Hey come on, surtout que tout récemment, Tout sur moi rayonnait à l'étranger via TV5 monde, et avait même fait l'objet d'une éloge d'une journaliste française. Venez pas me dire que c'est autre chose qu'une question de maudites côtes d'écoutes de marde, parce que là franchement, c'est sûrement pas une question de qualité. Et puis pourquoi enlève-t-on le biberon à un poupon tout naissant qui semble prometteur sous plusieurs aspects faute d'un succès instantané? Et pourquoi pas couper dans le gras avec Virginie, Les Boys, L'auberge du chien noir ou même L'heure de gloire? Bref, à mes yeux, c'est de l'injustice pure et dure.
mardi 4 mars 2008
Mon écran s'ennuit
Pas tant que ça quand même. Et je parle pas de mon écran d'ordinateur (quoique), mais plutôt de celui de ma télé. Parce que j'ai de la vaisselle à faire là maintenant (tiens, la procrastination frappe encore ici) et que c'est bien rare que je n'essaie pas de me distraire de cette activité plutôt désagréable avec un épisode d'une quelconque série que j'ai dans mon espace de rangement DVD (qui devra être changer cette été puisque j'ai déjà plus de place depuis l'an dernier, heureusement, je prête beaucoup de truc et donc ça créer de l'espace parfois). Cependant, là maintenant, je feel pour un truc antique, mais pas trop, un truc mal fait, avec des effets pas bon et tout.
Ou alors, de pouvoir me gaver du film Labyrinth avec Bowie (qui entre limite dans ses critères oui d'accord). Mais bon, ça s'est même très accessible mine de rien. Seulement, je veux la version doublée au Québec, et là, c'est une toute autre histoire. Je ne comprend toujours pas pourquoi, lorsque la version existe, les Sony Production, Dreamwork quelque chose et autre distributeur de DVD ne font pas le minimum d'effort pour satisfaire le consommateur qui débourse pour se procurer un classique de son enfance. Et je dis bien ici que malgré les éditions enième anniversaire, deluxe, spéciale ne comprennent en aucun cas la version française (même pas celle de France) pour la zone 1. Il est donc impossible de payer pour cette version ici. Et ensuite, on vient nous sermonner sur le piratage vidéo avec internet et tout.... Ah oui? Eh bien arrangez-vous pour que je n'ai pas envie de le faire, ni même que je n'y prenne pas plaisir pour me venger de votre indifférence à mes besoins de clients, non mais!
Tout cela pour dire que il faudrait bien aussi que j'envisage de regarder les cartes graphiques pour brancher mon ordi et ma télé afin d'augmenter exponentiellement mes possibilités télévisuelles. Vivement l'été et le fric que je ferai alors.
Au fait, dernier truc pas rapport comme ça, James Blunt là, yé vraiment pas particulièrement joli. Je sais pas si vous avez vu son dernier vidéo-clip encore ultra «égocentré» où il campe son propre rôle et où il semble attirer (vers la fin) deux milles pitounes x, y et z. C'est assez n'importe quoi merci. À ce sujet, je vous conseille le fabuleux gag de MadTv, qui se retrouve facilement sur Youtube, où une humoriste dont je ne connais pas le nom parodie son vidéo-clip "You're beautiful" où il se dévêtit dans un décor hivernal. Assez amusant.
Ou alors, de pouvoir me gaver du film Labyrinth avec Bowie (qui entre limite dans ses critères oui d'accord). Mais bon, ça s'est même très accessible mine de rien. Seulement, je veux la version doublée au Québec, et là, c'est une toute autre histoire. Je ne comprend toujours pas pourquoi, lorsque la version existe, les Sony Production, Dreamwork quelque chose et autre distributeur de DVD ne font pas le minimum d'effort pour satisfaire le consommateur qui débourse pour se procurer un classique de son enfance. Et je dis bien ici que malgré les éditions enième anniversaire, deluxe, spéciale ne comprennent en aucun cas la version française (même pas celle de France) pour la zone 1. Il est donc impossible de payer pour cette version ici. Et ensuite, on vient nous sermonner sur le piratage vidéo avec internet et tout.... Ah oui? Eh bien arrangez-vous pour que je n'ai pas envie de le faire, ni même que je n'y prenne pas plaisir pour me venger de votre indifférence à mes besoins de clients, non mais!
Tout cela pour dire que il faudrait bien aussi que j'envisage de regarder les cartes graphiques pour brancher mon ordi et ma télé afin d'augmenter exponentiellement mes possibilités télévisuelles. Vivement l'été et le fric que je ferai alors.
Au fait, dernier truc pas rapport comme ça, James Blunt là, yé vraiment pas particulièrement joli. Je sais pas si vous avez vu son dernier vidéo-clip encore ultra «égocentré» où il campe son propre rôle et où il semble attirer (vers la fin) deux milles pitounes x, y et z. C'est assez n'importe quoi merci. À ce sujet, je vous conseille le fabuleux gag de MadTv, qui se retrouve facilement sur Youtube, où une humoriste dont je ne connais pas le nom parodie son vidéo-clip "You're beautiful" où il se dévêtit dans un décor hivernal. Assez amusant.
samedi 1 mars 2008
Moi et les contacts humains
Je prend quelques minutes de mon temps précieux (l'est-il vraiment? je ne le sais pas encore vu la «pisou-nerie» des uns devant la nouvelle bordée de neige de ce matin) pour venir signaler ma participation tardive, mais oh combien réelle au Yullblog de mercredi prochain. Parce qu'un jour, une femme se doit de quitter sa léthargie et de crier «me voilà!» à la face du monde (qui est légèrement acnéique pour ceux que ça intéresserait).
En fait, je me suis surtout fait coincée devant une promesse que j'ai fait à une amie réelle qui a elle aussi un univers virtuelle à elle. Et comme c'est une amie réelle, je peux pas sortir une excuse de connaissance virtuelle un peu poche, ça me ferait passé pour quoi et puis j'suis quand même pas pour la décevoir (tiens, serais-je en train de prendre les habitudes de quelqu'un que je connais? faudrait pas, c'est pas vivable se mettre de la pression comme ça). Et puis voilà, l'idée, c'est que dans ma promesse de grève, dans mon célibat des plus endurcis, par semi-choix je dirais pour ne pas avoir l'air d'une folle désespérée ni non plus d'une ermite hirsute (bon bon, je sais, c'est peut-être pas tout à fait le sens que je voulais donner, mais les deux mots s'agencent si bien, je pouvais pas m'empêcher), j'ai l'impression que soudain, j'ai encore moins de chose à répondre au fameux «quoi de neuf?» des pauvres en manque d'inspiration. Pas que c'est si dérangeant, mais ce fessant, mine de rien, ça finit par créer une boucle, un cercle vicieux de platitude qui n'aide pas à se débarrasser (lorsqu'il sera temps) de ce dit célibat et de cette dite grève. Je décide donc de me secouer les puces par le fait même.
Cependant, et je m'en excuse d'avance hen!, je sais fort bien que je suis du genre plutôt mésadaptée sociale jusqu'à un certain point. J'suis pas particulièrement forte dans les premières impressions. Quoique non, c'est pas vrai, ça dépend quelle genre de premières impressions. J'suis du type très "good on paper" devant les connaissances de mes parents, les parents des autres, les employeurs, les collègues de travail, tralalère. Les gens avec qui tu n'es pas obligé d'avoir de la personnalité, l'essentiel, c'est de se fondre dans le tas, de pas créer trop de remous, du moins pour commencer. Je me taire à l'intérieur de moi-même, j'observe la dynamique de groupe, je semi-socialise par intérim. Bref, c'est somme toute ordinaire. Éventuellement, je prend un peu plus mon aise. Mais avec le peu de pratique dernièrement, je dois être encore pire. Je peux aussi me travestir, encore faut-il que j'ai la force de me donner le coup de pied dans le cul pour le faire, et avec ma nature paresseuse, c'est autre chose. Ou alors, par la nervosité, je deviens vantarde, arrogante, show off, imbu de moi-même, etc etc. Ça s'appelle s'auto-détruire socialement ou se créer un mur. Remarquez, j'ai toujours eu l'esprit d'auto-destruction assez fort, c'est dans ma nature, c'était écrit dans le ciel à ma naissance.
Enfin, j'essaie de pas trop anticiper, je me pointerai et j'aviserai rendu là.
Tout cela pour dire que ça serait bien que d'autres suivent mon exemple gaiement et que je puisse serrer la pince de certaines gens que je lis depuis longtemps (ou moins longtemps) et qui me semble somme toute fort sympathique. C'est bien parfois de mettre une voix, des tics, des manies sur une écriture. Ça donne ce qui manque amèrement à l'écrit virtuel : un ton.
En fait, je me suis surtout fait coincée devant une promesse que j'ai fait à une amie réelle qui a elle aussi un univers virtuelle à elle. Et comme c'est une amie réelle, je peux pas sortir une excuse de connaissance virtuelle un peu poche, ça me ferait passé pour quoi et puis j'suis quand même pas pour la décevoir (tiens, serais-je en train de prendre les habitudes de quelqu'un que je connais? faudrait pas, c'est pas vivable se mettre de la pression comme ça). Et puis voilà, l'idée, c'est que dans ma promesse de grève, dans mon célibat des plus endurcis, par semi-choix je dirais pour ne pas avoir l'air d'une folle désespérée ni non plus d'une ermite hirsute (bon bon, je sais, c'est peut-être pas tout à fait le sens que je voulais donner, mais les deux mots s'agencent si bien, je pouvais pas m'empêcher), j'ai l'impression que soudain, j'ai encore moins de chose à répondre au fameux «quoi de neuf?» des pauvres en manque d'inspiration. Pas que c'est si dérangeant, mais ce fessant, mine de rien, ça finit par créer une boucle, un cercle vicieux de platitude qui n'aide pas à se débarrasser (lorsqu'il sera temps) de ce dit célibat et de cette dite grève. Je décide donc de me secouer les puces par le fait même.
Cependant, et je m'en excuse d'avance hen!, je sais fort bien que je suis du genre plutôt mésadaptée sociale jusqu'à un certain point. J'suis pas particulièrement forte dans les premières impressions. Quoique non, c'est pas vrai, ça dépend quelle genre de premières impressions. J'suis du type très "good on paper" devant les connaissances de mes parents, les parents des autres, les employeurs, les collègues de travail, tralalère. Les gens avec qui tu n'es pas obligé d'avoir de la personnalité, l'essentiel, c'est de se fondre dans le tas, de pas créer trop de remous, du moins pour commencer. Je me taire à l'intérieur de moi-même, j'observe la dynamique de groupe, je semi-socialise par intérim. Bref, c'est somme toute ordinaire. Éventuellement, je prend un peu plus mon aise. Mais avec le peu de pratique dernièrement, je dois être encore pire. Je peux aussi me travestir, encore faut-il que j'ai la force de me donner le coup de pied dans le cul pour le faire, et avec ma nature paresseuse, c'est autre chose. Ou alors, par la nervosité, je deviens vantarde, arrogante, show off, imbu de moi-même, etc etc. Ça s'appelle s'auto-détruire socialement ou se créer un mur. Remarquez, j'ai toujours eu l'esprit d'auto-destruction assez fort, c'est dans ma nature, c'était écrit dans le ciel à ma naissance.
Enfin, j'essaie de pas trop anticiper, je me pointerai et j'aviserai rendu là.
Tout cela pour dire que ça serait bien que d'autres suivent mon exemple gaiement et que je puisse serrer la pince de certaines gens que je lis depuis longtemps (ou moins longtemps) et qui me semble somme toute fort sympathique. C'est bien parfois de mettre une voix, des tics, des manies sur une écriture. Ça donne ce qui manque amèrement à l'écrit virtuel : un ton.
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