Une amie m'a déjà dit : « C'est mieux d'être avec un gars moins beau que toi, comme ça tu sais qu'il peut pas trouver mieux. » Bref, un truc comme ça. Que je trouvais particulièrement idiot d'ailleurs. Je ne suis pas du tout de nature jalouse alors que le type soit beau ou pas, du moment que moi il me plaît, le reste je m'en fou complètement.
L'homme de ma vie par exemple, je l'ai toujours trouvé particulièrement cute, sexy, and so on. Mais c'était pas non plus un pétard qui fait l'unanimité. Genre les gens pouvaient me concéder partiellement qu'il avait du charme, mais il était pas du goût d'untel ou il lui manquait tel truc pour untel autre. Bref. Sauf que ça avait aucune esti d'importance pour moi, j'avais juste toujours envie de lui, TOUJOURS. Pis il avait l'air aussi d'avoir beaucoup de désir pour moi assez beaucoup souvent tout le temps.
Là, le type qui me fait tripper, il fait pas mal plus l'unanimité. Et ça me dérange. Parce que j'ai l'impression que peu importe l'intensité de mon désir, de mes sentiments, de mes whatever, ça se confond dans un effet de série qui n'en finit plus. Je me sens un peu conne au final. Parce que c'est un peu comme si je m'étais fait happé par la vague collective. Et mon désir est pas exceptionnel, même s'il est très très très fort, j'ai l'impression qu'il fait cet effet-là à tout le monde tout le temps. Fak ça enlève la magie, le petit "humpf" qui fait que le désir reste précieux ou spécial ou je ne sais quoi. Ça devient aussi banal que d'aimer des divans en cuir ou les lampes IKEA en papier de riz ou même c'est équivalent à l'excitation que suscite la nécessité de se brosser les dents avant d'aller se coucher...
Bon ok, peut-être que j'exagère. Mais quand même, je ne suis pas habituée à ce genre de situation. Généralement, je suis attirée par des gens qui sont certes charmant, mais qui ne sont justement toujours un peu loin d'une unanimité mainstream de beauté plastique basée sur un moule prédéfini un peu typé. J'pas sûre que j'aime ça, j'pas sûre que je m'y ferai non plus.
mardi 18 décembre 2012
mardi 11 décembre 2012
Messy Missy
Ahhh les lundis. Vous me direz : « Mais oui, c'est chiant pour tout le monde, pfff. » Or voilà, les lundis pour moi, c'est étrangement des journées très très particulières où je suis encore plus dans ma tête que d'habitude ("inconceivable!") Peut-être que c'est une question de surdose de caféine et de sucre aussi, j'en sais rien. Ou encore c'est le facteur température. Ou même un heureux mélange de tout ça.
J'ai passé une fin de semaine un peu particulière également, qui m'a fait doublement réfléchir. J'ai pris un verre avec un ami vendredi, lui exposant les méandres de mes tribulations affectives. Il est nouvellement célibataire mais il prend son temps pour la suite des choses, ce que je trouve tout à fait honorable. Suite à différents conseils, qu'évidemment j'ai rejeté du revers de la main au départ, j'avoue que je pense à me calmer les ardeurs. J'ai toujours été très (trop) pro-active dans mes relations, peu importe leur nature. Je vais à la chasse, munie de mon radar et des mes filets. Je pose mes pièges tranquillement mais sûrement. Le problème, c'est que c'est mon "default setting" et que ça se retourne contre moi quand je me rends compte que la proie a du potentiel. Bref, tout cela pour dire que je veux prendre du recul.
J'avais commencé à le faire depuis le début de la semaine passé. J'ai continué et je suis de plus en plus convaincue que c'est une bonne idée. Aujourd'hui, au travail et en général, j'étais dans un drôle de mood à cause de ça. C'est une très très bonne idée oui, mais dieu que c'est désolant. Je trouve ça tellement triste en même temps. Pas tant pour moi qu'en général. J'ai toujours bien aimé jouer à la chasse. Mais ya des règles que j'ai jamais suivies, justement parce que je les trouve trop tristes ou trop artificielles. Et puis, au final, je me retrouve devant le fait qu'elles ne peuvent être contournées. Et ça me décourage de la race humaine.
Peut-être aussi c'est simplement parce que j'ai commencé Le joueur de Dostoïevski. J'ai écouté Plus on est de fous, plus on lit aussi cette nuit et puis j'ai terriblement envie de lire le livre de François Hardy, mais je sens que ça va me crisser à terre. Parce que je me reconnaissais tellement dans le passage lu et dans l'ensemble de la description. De le lire, noir sur blanc, avec le recul... Ouf.
Et puis, c'est pleine de toutes ces convictions que je rentre à la maison et que je flanche. Et pour quoi? Pour me buter au même esti de mur de marde.
Fak fuck le recul, j'vais me faire sosie de Mélanie dans Tu m'aimes-tu? (le seul personnage qui n'était pas trop détestable dans cette série d'ailleurs) et je vais engourdir mon coeur dans une succession de baises insignifiantes. Yé.
J'ai passé une fin de semaine un peu particulière également, qui m'a fait doublement réfléchir. J'ai pris un verre avec un ami vendredi, lui exposant les méandres de mes tribulations affectives. Il est nouvellement célibataire mais il prend son temps pour la suite des choses, ce que je trouve tout à fait honorable. Suite à différents conseils, qu'évidemment j'ai rejeté du revers de la main au départ, j'avoue que je pense à me calmer les ardeurs. J'ai toujours été très (trop) pro-active dans mes relations, peu importe leur nature. Je vais à la chasse, munie de mon radar et des mes filets. Je pose mes pièges tranquillement mais sûrement. Le problème, c'est que c'est mon "default setting" et que ça se retourne contre moi quand je me rends compte que la proie a du potentiel. Bref, tout cela pour dire que je veux prendre du recul.
J'avais commencé à le faire depuis le début de la semaine passé. J'ai continué et je suis de plus en plus convaincue que c'est une bonne idée. Aujourd'hui, au travail et en général, j'étais dans un drôle de mood à cause de ça. C'est une très très bonne idée oui, mais dieu que c'est désolant. Je trouve ça tellement triste en même temps. Pas tant pour moi qu'en général. J'ai toujours bien aimé jouer à la chasse. Mais ya des règles que j'ai jamais suivies, justement parce que je les trouve trop tristes ou trop artificielles. Et puis, au final, je me retrouve devant le fait qu'elles ne peuvent être contournées. Et ça me décourage de la race humaine.
Peut-être aussi c'est simplement parce que j'ai commencé Le joueur de Dostoïevski. J'ai écouté Plus on est de fous, plus on lit aussi cette nuit et puis j'ai terriblement envie de lire le livre de François Hardy, mais je sens que ça va me crisser à terre. Parce que je me reconnaissais tellement dans le passage lu et dans l'ensemble de la description. De le lire, noir sur blanc, avec le recul... Ouf.
Et puis, c'est pleine de toutes ces convictions que je rentre à la maison et que je flanche. Et pour quoi? Pour me buter au même esti de mur de marde.
Fak fuck le recul, j'vais me faire sosie de Mélanie dans Tu m'aimes-tu? (le seul personnage qui n'était pas trop détestable dans cette série d'ailleurs) et je vais engourdir mon coeur dans une succession de baises insignifiantes. Yé.
samedi 1 décembre 2012
Ça fait un bail...
Mais après avoir été me promener ailleurs, je crois que le plus simple, comme je n'ai pas supprimé mon compte, c'est de revenir ici si le besoin se fait sentir. Et puis, les chances qu'on me lise sont pas trop élevées alors je ne me sens pas bâillonnée comme ça a été le cas dans le passé.
J'ai fini de me morfondre ou d'espérer concernant l'Homme de ma vie. C'est réglé. J'ai encore des sentiments pour la personne qu'il a été dans ma vie, pour l'image que j'ai de lui et pour les souvenirs qu'il m'a laissés. Mais pas pour lui je crois. C'est une bonne personne et je souhaite qu'il soit heureux. Mais je me garde une petite gêne : même si il est toujours dans mes contacts Facebook, j'ai masqué tous les infos que je pouvais recevoir à son sujet. C'est pas une question de sentiments résiduelles, c'est une question d'amour propre. J'ai pas envie d'avoir un rappel constant qu'il est heureux sans moi, qu'il a choisit quelqu'un d'autre pour faire un enfant et pour partager sa vie. Parce que je l'ai vraiment aimé, énormément.
Entre temps, je me suis enfargée dans une autre histoire qui, au final, est identique. Et qui mènera probablement tout autant vers le vide total. La re-rencontre (ben oui, encore une re-rencontre batard) était tout autant digne d'une série télé ou d'un film, donc mon imaginaire en a encore une fois été marqué. Encore une fois, je pensais rien vouloir de plus qu'une fréquentation légère et pas compliquée pour me rendre compte, alors que j'ai pris le soin de bien m'autosaboter, que j'ai des sentiments plus profonds que je ne le croyais au départ. Ya eu une passe destructrice pas cool où j'ai pensé vouloir partir loin, où j'ai regardé les autres filles comme si elles étaient toutes PLUS que moi, tout le temps, où j'ai eu des crises de panique à cause d'un message texte qui tardait trop à rentrer, où je n'ai pas mangé ou presque pendant quelques jours (un mix de "je suis laide" et de "j'vais trop mal pour me nourrir")... Oh boy, je me rends compte à l'instant que je suis passée par la MÊME relation d'entre-deux dans un cas comme dans l'autre!
Ya des différences par contre. Mais c'est une question de facteurs, de degrés d'intensité. Et c'est pour ça que je sais que je suis dans la marde. Je me suis souvent dit, au cours des quelques 7 années de niaisage affectif avec l'Homme de ma vie, lorsque je rencontrais un type intéressant : « Tiens, c'est un des seuls qui a le potentiel de sur-classer l'Homme ». Pour toujours me tromper. Parce que ces types-là, c'était des demi-portions. Je ne dis pas que ce n'était pas des histoires intéressantes. Certaines l'ont été. Mais pas tant que ça. Et toujours, il y avait le fantôme de l'Homme qui planait, une sorte d'épée de Damoclès sur le couple ou la fréquentation et qui allait y mettre un point d'orgue éventuellement. Toujours je retournais vers lui. Dès qu'il y avait un conflit, je me disais intérieurement : « Ça ne serait pas comme ça avec lui. » Toujours, quand ma libido était au plus bas aussi.
Là, le fantôme a été exorcisé. Je perçois cette histoire-là comme une expérience, autant positive que négative, qui m'a permis de mieux me connaître, de m'améliorer, de vivre des sentiments intenses, et ce, même s'ils n'étaient pas partagé (ou alors juste en partie). J'ai juste terriblement peur que le même schéma se reproduise. À la limite, ça serait une bonne chose au sens strict de l'intensité du sentiment amoureux. Ça, je veux que ça se reproduise. Mais passer 7 ans dans l'attente, je n'ai plus envie. Et j'ai surtout le sentiment de ne pas avoir le temps. Sauf que bon, voilà, déjà, et même si je dis le contraire à mes amies (qui s'inquiètent sans bon sens - à raison), je suis fermée aux autres hommes, aux autres rencontres qui s'offrent devant moi. Ya un type au travail, j'ai commencé à placer mes pions, et il ne rentre pas dans la "clause" d'interdiction que je me suis donnée suite à un certain nombre d'histoires dans mon milieu de travail actuel puisqu'il n'est pas dans la même catégorie d'emploi que la mienne (on a les principes qu'on peut). Et déjà, j'envisage le tout comme une histoire qui n'adviendra pas. J'imagine déjà que le type sera pas assez intelligent, pas assez intéressant, pas assez toute. J'imagine déjà être au dessus de mes affaires et m'en crisser solidement (quoique, c'est peut-être une bonne chose, apparemment qu'il aurait besoin d'avoir une histoire où il n'a pas le plein pouvoir sur l'autre). Bref, je ne mets pas énormément d'efforts là-dessus. Et puis je pensais qu'il faisait un bien meilleur salaire que ce que j'ai appris aujourd'hui (c'est une blague - en partie).
Au moins, dans l'ordre actuelle des choses, je me rends compte que ça va légèrement plus vite. Genre les étapes sont franchis plus rapidement. Alors mon "enfargement" a déjà le potentiel de durée bien moins longtemps que 7 ans. Peut-être un tiers du temps, selon mes calculs pas scientifiques du tout. Mais déjà, je trouve que c'est trop.
Je me rends compte que, l'attente, c'est bien beau, romantique et tout le reste, mais c'est aussi atrocement pathétique et contre-productif. Peu importe la grandeur, la beauté, l'intensité de mes sentiments, c'est pas ça qui va peser dans la balance (enfin, pas selon mon expérience). Et j'ai comme un reflux de désespoir qui me traîne dans le fond de la gorge, comme si je suis tout à fait consciente qu'ya rien à faire (ou à attendre) de cette "non-histoire" là. Et puis, étrangement, même si je suis profondément curieuse, j'ai vraiment vraiment peur de m'embarquer dans quoi que ce soit avec cet "enfargement". J'ai l'impression que ça irait pas du tout. Ou alors oui, mais je deviendrais complètement différente de ce que je suis maintenant, et peut-être pas pour le mieux. En fait, je sens qu'être avec lui, que ce soit en ce moment comme "ami" ou à un autre moment comme amant, me rendrait totalement vulnérable. Et ça, j'ai encore beaucoup de difficulté à gérer ça. Mais en même temps, c'est ce que je recherche je crois. Parce que j'arrive si peu souvent à me sentir assez à l'aise pour être vulnérable devant les autres...
Parfois je me dis que, même si j'aime beaucoup mes capacités mémorielles pour toute sorte de raisons, j'aimerais mieux avoir la capacité d'oublier ce que je veux quand je veux. J'effacerais de ma mémoire sa façon d'embrasser (de loin un des meilleurs de ma vie) et la douceur de son corps (de loin le plus beau corps d'homme que j'ai vu de ma vie). Esti que je le déteste....
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