J'ouvre le truc pour écrire quelque chose, et j'ai quelque chose à dire, et tout ça. Et puis, finalement, je ferme la fenêtre. Officiellement, je pense que c'est le moment de tirer la plug. Je laisserai tout ça ici, en faisant un petit peu de ménage encore. Mais je repartirai ailleurs, sous le couvert de l'anonymat idéalement, même si c'est toujours assez relatif l'anonymat.
Et donc voilà, c'est pas mal officiel, je quitte. Bonne continuité à tous.
dimanche 11 juillet 2010
samedi 10 juillet 2010
Témoignage
Plusieurs d'entre vous, si vous existez, l'avez sûrement déjà lu, mais c'est toujours aussi drôle une deuxième fois : Le témoignage vibrant chez Zhom.
mercredi 23 juin 2010
Rebelle et fière de l'être
Je vous préviens, c'est réactionnaire et limite misogyne. J'ai de la difficulté à croire que ce torchon ait pu être publié. Je suis assez insultée, mais cela prouve aussi que Quebecor et le 24h, c'est franchement n'importe quoi.
--------------------
LA FEMME APPRIVOISÉE
par Yvon Dallaire
Agence QMI
Que recherche le plus la femme dans une relation amoureuse? L'intimité. Que reproche-t-elle le plus aux hommes? De ne pas assez s'engager dans le couple. Qu'attend-elle le plus des hommes? Des marques d'attention et d'affection. Quelle critique leur fait-elle le plus? De ne pas assez s'occuper d'elle. Il Ces hommes qui ne s'engagent pas, Ces hommes qui ne communiquent pas sont des livres qui ont fait fureur et qui rendaient les hommes responsables de la frustration des attentes conjugales des femmes.
Mais se pourrait-il que la femme soit aussi responsable de ses frustrations? Se pourrait-il qu'elle n'utilise pas les bonnes stratégies pour arriver à satisfaire ses besoins légitimes?
Toute femme est coresponsable de l'état de son couple. Elle doit cesser de se présenter, ou d'être représentée, comme la victime de l'homme lorsque ses besoins d'intimité ou de communication ne sont pas satisfaits. Aucune femme ne doit capituler devant un homme qui abuse d'elle, physiquement ou psychologiquement, qui est alcoolique, toxicomane, infidèle chronique ou joueur compulsif, mais, dans tous les autres cas, elle doit prendre conscience de son pouvoir sur la dynamique conjugale.
Stratégie gagnante
La très grande majorité des hommes sont des bons gars prêts à tout faire pour rendre leur partenaire heureuse à la condition qu'ils trouvent dans leur couple le respect, la confiance et la valorisation qu'ils sont en droit d'obtenir. Il n'y a pas de doute qu'en tant qu'humain l'homme est erratique et perfectible, mais le critiquer sans cesse, le corriger lorsqu'il erre, douter de sa bonne foi ou vouloir l'améliorer soi-disant pour son bien ne sont certes pas des stratégies gagnantes.
La femme apprivoisée se retient de dire des choses comme : « Fais attention! » « Je te l'avais bien dit », « Pourquoi tu ne m'en as pas parlé avant? » « Ne conduit pas si vite », « Tu ne fais jamais rien dans la maison », « Tu n'as pas d'ambition » ou, à l'inverse, « Tu travailles trop » ...
La femme apprivoisée est respectueuse de son marie, offre son aide et d'exprime jamais ses conseils, à moins que son partenaire ne les ait sollicités. La femme aimante, et qui s'aime, ne critique jamais son partenaire (même si elle pourrait avoir raison de le faire) parce que, ce faisant, c'est elle-même que la femme critique : elle critique son propre choix d'homme et se dévalue elle-même.
Contrôle et intimité
La femme apprivoisée sait que contrôle et intimité s'opposent. Elle abandonne la lutte pour le pouvoir; elle accueille les idées et suggestions de son conjoint; elle reçoit tout ce qu'il fait pour elle et l'en remercie; elle exprime ce qu'elle veut directement, mais ne dit jamais comment elle veut que ce soit fait; elle a confiance en son mari et en sa façon de faire les choses; elle prend soin d'elle-même et de son propre épanouissement.
La femme apprivoisée lâche prise et se rend vulnérable là où la femme non apprivoisée critique; elle fait confiance là où l'autre cherche à contrôler; elle respecte son conjoint là où l'autre le diminue; elle est reconnaissante là où l'autre est toujours insatisfaite; elle a foi en son souple et en son homme là où l'autre entretient des doutes et fantasme sur les autres hommes.
--------------------
Encore une fois, la femme n'a que deux choix : être une hystérique ou être soumise. C'est joli, n'est-ce pas? J'aime aussi beaucoup comment les mots sont choisis : la femme critique, l'homme suggère. Au fait, ça vous rappelle pas un peu "The Taming of the Shrew", de Shakespeare? L'auteur a tout de même cru bon de changer « mégère » (shrew) par « femme » dans son titre. Logiquement, endurer à peu près tout et n'importe quoi, être belle et se taire, c'est la clé du succès en couple? Et moi qui croyait que c'était d'avoir une relation basée sur l'égalité, pffff...
--------------------
LA FEMME APPRIVOISÉE
par Yvon Dallaire
Agence QMI
Que recherche le plus la femme dans une relation amoureuse? L'intimité. Que reproche-t-elle le plus aux hommes? De ne pas assez s'engager dans le couple. Qu'attend-elle le plus des hommes? Des marques d'attention et d'affection. Quelle critique leur fait-elle le plus? De ne pas assez s'occuper d'elle. Il Ces hommes qui ne s'engagent pas, Ces hommes qui ne communiquent pas sont des livres qui ont fait fureur et qui rendaient les hommes responsables de la frustration des attentes conjugales des femmes.
Mais se pourrait-il que la femme soit aussi responsable de ses frustrations? Se pourrait-il qu'elle n'utilise pas les bonnes stratégies pour arriver à satisfaire ses besoins légitimes?
Toute femme est coresponsable de l'état de son couple. Elle doit cesser de se présenter, ou d'être représentée, comme la victime de l'homme lorsque ses besoins d'intimité ou de communication ne sont pas satisfaits. Aucune femme ne doit capituler devant un homme qui abuse d'elle, physiquement ou psychologiquement, qui est alcoolique, toxicomane, infidèle chronique ou joueur compulsif, mais, dans tous les autres cas, elle doit prendre conscience de son pouvoir sur la dynamique conjugale.
Stratégie gagnante
La très grande majorité des hommes sont des bons gars prêts à tout faire pour rendre leur partenaire heureuse à la condition qu'ils trouvent dans leur couple le respect, la confiance et la valorisation qu'ils sont en droit d'obtenir. Il n'y a pas de doute qu'en tant qu'humain l'homme est erratique et perfectible, mais le critiquer sans cesse, le corriger lorsqu'il erre, douter de sa bonne foi ou vouloir l'améliorer soi-disant pour son bien ne sont certes pas des stratégies gagnantes.
La femme apprivoisée se retient de dire des choses comme : « Fais attention! » « Je te l'avais bien dit », « Pourquoi tu ne m'en as pas parlé avant? » « Ne conduit pas si vite », « Tu ne fais jamais rien dans la maison », « Tu n'as pas d'ambition » ou, à l'inverse, « Tu travailles trop » ...
La femme apprivoisée est respectueuse de son marie, offre son aide et d'exprime jamais ses conseils, à moins que son partenaire ne les ait sollicités. La femme aimante, et qui s'aime, ne critique jamais son partenaire (même si elle pourrait avoir raison de le faire) parce que, ce faisant, c'est elle-même que la femme critique : elle critique son propre choix d'homme et se dévalue elle-même.
Contrôle et intimité
La femme apprivoisée sait que contrôle et intimité s'opposent. Elle abandonne la lutte pour le pouvoir; elle accueille les idées et suggestions de son conjoint; elle reçoit tout ce qu'il fait pour elle et l'en remercie; elle exprime ce qu'elle veut directement, mais ne dit jamais comment elle veut que ce soit fait; elle a confiance en son mari et en sa façon de faire les choses; elle prend soin d'elle-même et de son propre épanouissement.
La femme apprivoisée lâche prise et se rend vulnérable là où la femme non apprivoisée critique; elle fait confiance là où l'autre cherche à contrôler; elle respecte son conjoint là où l'autre le diminue; elle est reconnaissante là où l'autre est toujours insatisfaite; elle a foi en son souple et en son homme là où l'autre entretient des doutes et fantasme sur les autres hommes.
--------------------
Encore une fois, la femme n'a que deux choix : être une hystérique ou être soumise. C'est joli, n'est-ce pas? J'aime aussi beaucoup comment les mots sont choisis : la femme critique, l'homme suggère. Au fait, ça vous rappelle pas un peu "The Taming of the Shrew", de Shakespeare? L'auteur a tout de même cru bon de changer « mégère » (shrew) par « femme » dans son titre. Logiquement, endurer à peu près tout et n'importe quoi, être belle et se taire, c'est la clé du succès en couple? Et moi qui croyait que c'était d'avoir une relation basée sur l'égalité, pffff...
mardi 22 juin 2010
En passant à travers 2003...
... j'ai remarqué que je parlais tellement en parabole que je comprends même pu de qui je me plaignais. Parce que mon dieu, geindre, ça devait être une de mes activités préférées. Ça l'est sûrement encore pas mal, mais je pense que je dose mieux ahah.
dimanche 4 avril 2010
Parfois...
Parfois, je me demande ce que je fais encore ici. La blogosphère. Personnellement, je ne lis pratiquement plus rien, faute de temps d'abord, puis d'intérêt. Je sais que c'est un peu stupide d'écrire sur un truc sur quelque chose qui me concerne tout en le conchiant, mais tout de même... Je sais pas, j'crois que je préférais les débuts, les balbutiement, où il n'y avait pas de pseudo vedettariat auto-légitimé et tout le reste. Parce qu'il l'est, vraiment, auto-légitimé.
J'ai pas envie de sonner comme les critiques qui crachent sur tout parce que ça ne leur plait pas eux, ou qui lève le nez sur les succès populaire. De toute façon, j'aime bien ce qui est populaire parfois. Je ne me prends pas pour Balzac non plus. Par contre, j'ai vraiment beaucoup de difficulté à lire les fautes de syntaxe et de grammaire du texte, et certains autres trucs un peu plus pointilleux de nombreux bloggeurs. Je ne m'exclus pas cela dit, je ne me relis pas fréquemment et donc j'en fais aussi, des fautes. Mais tout de même, ya des trucs qui font saignés les yeux. Et donc oui, auto-légitimé. Ça frôle la confrèrie du médiocre même, parfois...
Mais je crois que c'est l'union d'un style boiteux et d'un égo démesuré. Et je souligne : démesuré. Parce que c'est pas tout le monde qui blogue qui a un égo démesuré. On a tous un égo anyway, et donc ça implique nécessairement toujours une part de narcissisme, d'égoïsme et d'égocentrisme. Écrire, nécessairement, c'est un acte qui a quelque chose de nombriliste, et ça se multiplie s'il y a lectorat, même limité. Mais certains d'entre nous exagère. Et ça paraît toujours entre les lignes, ou même dans les commentaires où les groupies se pâment littéralement et où l'égo répond, avec le torse gonflé, les muscles imaginaires et la mains dans les pantalons (parce que la masturbation, c'est faire l'amour à quelqu'un qu'on aime, comme disait si bien Woody).
En quelque part, moi, les blogues personnelles, intimistes, sans tambour ni trompette, de gens ordinaires, qui ne cherchent pas à tout prix à être original, à avoir une popularité certaine, un lectorat soutenu, une reconnaissance de leurs pairs ou je ne sais quoi, ça me manque. Il y en a encore quelques uns, que je "feuillète" de temps à autre. Ou même, peut-être est-ce le contraire. La grosse majorité des blogues sont comme cela, mais les quelques trucs vraiment "mainstream", eux, ils oblitèrent tout le reste. C'est comme de ne pas voir les arbres parce que la forêt les cachent, ou quelque chose qui s'en approche.
Fak ouais, voilà, j'en ai marre. Parfois, j'ai envie de salement m'époumoner, de faire par de mon écœurement, de la vomissure qui commence à couler sur le bord de mes lèvres tellement tout ça me pue au nez. Dans le fond, ce vedettariat auto-légitimé, c'est un peu comme la convergence chez Quebecor. On nous prend pour des caves tout en nous disant le contraire. Les uns pluggent les autres, ou alors s'auto-pluggent eux-même. C'est le concept crasse de la publicité. Et c'est l'aveuglement de ceux qui en font partie, qui croit que tout cela leur tombe du ciel comme par magie, parce qu'ils sont géniaux au fond, qu'il ne sont de gentilles personnes, qu'ils sont créatifs, qu'ils ont un bon instinct, un bon concept, un bon "punchline". Je m'arrête ici, d'une part on pourrait croire que je suis amère ou jalouse (quand, dans les faits, j'aime bien être relativement inconnu). De l'autre, en y réfléchissant à ce point, j'ai mon déjeuner qui tente de gravir mon système digestif.
J'ai pas envie de sonner comme les critiques qui crachent sur tout parce que ça ne leur plait pas eux, ou qui lève le nez sur les succès populaire. De toute façon, j'aime bien ce qui est populaire parfois. Je ne me prends pas pour Balzac non plus. Par contre, j'ai vraiment beaucoup de difficulté à lire les fautes de syntaxe et de grammaire du texte, et certains autres trucs un peu plus pointilleux de nombreux bloggeurs. Je ne m'exclus pas cela dit, je ne me relis pas fréquemment et donc j'en fais aussi, des fautes. Mais tout de même, ya des trucs qui font saignés les yeux. Et donc oui, auto-légitimé. Ça frôle la confrèrie du médiocre même, parfois...
Mais je crois que c'est l'union d'un style boiteux et d'un égo démesuré. Et je souligne : démesuré. Parce que c'est pas tout le monde qui blogue qui a un égo démesuré. On a tous un égo anyway, et donc ça implique nécessairement toujours une part de narcissisme, d'égoïsme et d'égocentrisme. Écrire, nécessairement, c'est un acte qui a quelque chose de nombriliste, et ça se multiplie s'il y a lectorat, même limité. Mais certains d'entre nous exagère. Et ça paraît toujours entre les lignes, ou même dans les commentaires où les groupies se pâment littéralement et où l'égo répond, avec le torse gonflé, les muscles imaginaires et la mains dans les pantalons (parce que la masturbation, c'est faire l'amour à quelqu'un qu'on aime, comme disait si bien Woody).
En quelque part, moi, les blogues personnelles, intimistes, sans tambour ni trompette, de gens ordinaires, qui ne cherchent pas à tout prix à être original, à avoir une popularité certaine, un lectorat soutenu, une reconnaissance de leurs pairs ou je ne sais quoi, ça me manque. Il y en a encore quelques uns, que je "feuillète" de temps à autre. Ou même, peut-être est-ce le contraire. La grosse majorité des blogues sont comme cela, mais les quelques trucs vraiment "mainstream", eux, ils oblitèrent tout le reste. C'est comme de ne pas voir les arbres parce que la forêt les cachent, ou quelque chose qui s'en approche.
Fak ouais, voilà, j'en ai marre. Parfois, j'ai envie de salement m'époumoner, de faire par de mon écœurement, de la vomissure qui commence à couler sur le bord de mes lèvres tellement tout ça me pue au nez. Dans le fond, ce vedettariat auto-légitimé, c'est un peu comme la convergence chez Quebecor. On nous prend pour des caves tout en nous disant le contraire. Les uns pluggent les autres, ou alors s'auto-pluggent eux-même. C'est le concept crasse de la publicité. Et c'est l'aveuglement de ceux qui en font partie, qui croit que tout cela leur tombe du ciel comme par magie, parce qu'ils sont géniaux au fond, qu'il ne sont de gentilles personnes, qu'ils sont créatifs, qu'ils ont un bon instinct, un bon concept, un bon "punchline". Je m'arrête ici, d'une part on pourrait croire que je suis amère ou jalouse (quand, dans les faits, j'aime bien être relativement inconnu). De l'autre, en y réfléchissant à ce point, j'ai mon déjeuner qui tente de gravir mon système digestif.
jeudi 25 mars 2010
Alcoolo
Ouais, parce que j'y viens. Dans pas long. C'est clair. Pas que ça soit une fierté, loin de là, ya un truc qui s'y noie je crois. Donc pas cool. Mais bon, qui sait, je pourrais peut-être devenir comme Duras un jour, avoir presque une cirrhose (quoique idéalement non), mais avoir du talent à l'écrit. Parce que mine de rien, avec tout ça, l'alcool, moi, je fais un tas de niaiseries pas nettes. Et donc voilà, du stock pour un éventuel roman, j'en accumule.
mardi 16 mars 2010
Grey's Anatomy prise 2
Je me retappe les premières saisons de cette émission présentement. Parce que, en ce moment, dans ma vie, il se passe très exactement la même chose, à quelques détails près, mais encore, c'est scandaleusement semblable, ce qui arrive dans la relation Meredith/Dereck. Ça permet de mettre un peu de lumière sur des zones d'ombre qui traînent un peu partout dans mon histoire. Et en même temps, c'est dangereux il me semble, de se fier à ce point à une fiction... Je ne crois pas être la seule à m'en remettre à la télé pour m'aider à faire le point, ou pour me dicter la meilleure marche à suivre. Cela dit, le hic, c'est que la fiction, c'est scénarisé, arrangé avec le gars des vues comme on dit. Et donc, inévitablement, on revient à la même question sans cesse : « Que faire? » Et bien, il semblerait que je ne sois pas capable d'y répondre, ou alors oui, mais trop. C'est-à-dire que j'ai une nouvelle réponse chaque 15 minutes, qui est d'ailleurs parfois complètement à l'opposé de la précédente.
Si effectivement, on est pris dans des cycles, j'ai deux possibilités : soit je vivrai d'attentes éternelles (comme ce fut le cas il y a 5 ou 6 ans de cela), soit cette histoire sombrera dans l'oubli, avec les autres histoires anodines, dont celle qui avait eu lieu avant que je me mette en couple et qui m'avait tout de même fortement affecté, moralement parlant (et pourtant, dieu que ce n'était pas nécessaire de me mettre dans un état comme ça pour le type en question). Autant l'un que l'autre ne me tente pas, mais alors là, vraiment vraiment pas. Pour des raisons complètement différentes par contre. Le problème reste que je vois pas une troisième possibilité poindre le bout de son nez.
C'est dans des moments pareils qu'on se tourne vers l'avis d'autrui aussi. Mais encore là, c'est jamais génial non plus. Et puis, à quoi s'attend-on? Éventuellement, à être influencé par la majorité? Pourtant, avec un peu de recul, la majorité, elle n'a pas toujours raison. Idéalement, il faudrait avoir à faire à son sosie, mais avec des réponses concrètes et une lucidité surhumaine. Mais alors, là, ce n'est plus un sosie, et puis si vous trouvez le mien, je veux pas le connaître, j'aurais bien trop peur de me taper sur les nerfs.
Si effectivement, on est pris dans des cycles, j'ai deux possibilités : soit je vivrai d'attentes éternelles (comme ce fut le cas il y a 5 ou 6 ans de cela), soit cette histoire sombrera dans l'oubli, avec les autres histoires anodines, dont celle qui avait eu lieu avant que je me mette en couple et qui m'avait tout de même fortement affecté, moralement parlant (et pourtant, dieu que ce n'était pas nécessaire de me mettre dans un état comme ça pour le type en question). Autant l'un que l'autre ne me tente pas, mais alors là, vraiment vraiment pas. Pour des raisons complètement différentes par contre. Le problème reste que je vois pas une troisième possibilité poindre le bout de son nez.
C'est dans des moments pareils qu'on se tourne vers l'avis d'autrui aussi. Mais encore là, c'est jamais génial non plus. Et puis, à quoi s'attend-on? Éventuellement, à être influencé par la majorité? Pourtant, avec un peu de recul, la majorité, elle n'a pas toujours raison. Idéalement, il faudrait avoir à faire à son sosie, mais avec des réponses concrètes et une lucidité surhumaine. Mais alors, là, ce n'est plus un sosie, et puis si vous trouvez le mien, je veux pas le connaître, j'aurais bien trop peur de me taper sur les nerfs.
vendredi 12 mars 2010
« Un barrage contre le Pacifique », p. 343-344
Non, ce qui avait compté ç'avait été ses gestes envers elle, la façon d'être de son corps envers le sien et la nouvelle envie qu'il avait eue d'elle après qu'ils eurent fait l'amour une première fois. Il avait sorti son mouchoir de la poche et il avait essuyé le sang qui avait coulé le long de ses cuisses. Ensuite, avant de partir, il avait remis un coin de ce mouchoir ensanglanté dans sa bouche, sans dégoût et avec sa salive il avait essuyé une nouvelle fois les taches de sang séché. Que dans l'amour les différences puissent s'annuler à ce point, elle ne l'oublierait plus. C'était lui qui l'avait rhabillée parce qu'il avait vu que manifestement, elle n'avait ni envie de se rhabiller ni envie de se relever pour s'en aller. Quand ils étaient partis il avait coupé un ananas pour l'apporter à la mère. D'une façon douce et fatale il avait séparé l'ananas du pied. Et ce geste lui avait rappelé ceux dont il avait usé avec elle.
« Un barrage contre le Pacifique », p. 73
Il avait très envie de la voir. Quand même c'était là l'envie d'un homme. Elle, elle était là aussi, bonne à être vue, il n'y avait que la porte à ouvrir. Et aucune homme au monde n'avait encore vu celle qui se tenait là derrière cette porte. Ce n'était pas fait pour être caché mais au contraire pour être vu et faire son chemin de par le monde, le monde auquel appartenait quand même celui-là, ce M. Jo. Mais c'est lorsqu'elle fut sur le point d'ouvrir la porte de la cabine obscure pour que pénètre le regarde de M. Jo et que la lumière se fasse enfin sur ce mystère, que M. Jo parla du phonographe.
– Demain vous aurez votre phonographe, dit M. Jo. Dès demain. Un magnifique VOIX DE SON MAÎTRE. Ma petite Suzanne chérie, ouvrez une seconde et vous aurez votre phono.
C'est ainsi qu'au moment où elle allait ouvrir et se donner à voir au monde, le monde la prostitua.
– Demain vous aurez votre phonographe, dit M. Jo. Dès demain. Un magnifique VOIX DE SON MAÎTRE. Ma petite Suzanne chérie, ouvrez une seconde et vous aurez votre phono.
C'est ainsi qu'au moment où elle allait ouvrir et se donner à voir au monde, le monde la prostitua.
mercredi 10 mars 2010
« Le marché des amants », p. 222-223
C'est rare, c'est très rare. Moi je n'ai pas rencontré ça souvent dans ma vie. [...] C'est un sentiment de fraternité avec du désir.
dimanche 7 février 2010
Du riz plein les oreilles
Enfin, tout cela pour dire que non je ne suis plus en couple, mais j'irai pas m'étendre là-dessus pendant des années ici, ça me tente pas, c'est limite pas ben ben futé je trouve, jusqu'à un certain point... Lui le fait, et ya des commentaires vraiment ordinaires qu'il reçoit, qui à la limite, me font un peu rire vu qu'il censure certaines choses pas mal moyenne que lui fait ou dit. Et c'est tout ce que je dirai à ce sujet.
Semaine assez intense, pas mal fatiguée, pas mal envie de me réfugier dans des trucs moelleux et confortables. Ou moelleux et sauvages... enfin bref, je me comprends. Et l'animal en moi aussi comprend très très bien ce que je veux dire.
Suis en train d'écouter C.A., que j'avais dédaigner parce que les 2 ou 3 premiers épisodes m'avaient pas tellement conquise. Mais, finalement, j'aime bien. C'est pas non plus la meilleure série de tous les temps, mais ça se défend.
Pas grand grand chose à dire, j'exerce ma prose en privée plutôt, à présent, c'est plus stimulant à mon humble avis. Et puis le rapport interactif, tout ça.
Semaine assez intense, pas mal fatiguée, pas mal envie de me réfugier dans des trucs moelleux et confortables. Ou moelleux et sauvages... enfin bref, je me comprends. Et l'animal en moi aussi comprend très très bien ce que je veux dire.
Suis en train d'écouter C.A., que j'avais dédaigner parce que les 2 ou 3 premiers épisodes m'avaient pas tellement conquise. Mais, finalement, j'aime bien. C'est pas non plus la meilleure série de tous les temps, mais ça se défend.
Pas grand grand chose à dire, j'exerce ma prose en privée plutôt, à présent, c'est plus stimulant à mon humble avis. Et puis le rapport interactif, tout ça.
samedi 2 janvier 2010
S'abonner à :
Messages (Atom)