vendredi 13 juin 2008

I thought they were long gone

Il y a de ces jours où on dirait que, peu importe ce que l'on entreprendra, l'ennui nous gagnera. Ils sont passablement fréquents. Mes après-midi pourraient facilement être classer dans cette catégorie, du moins un grande majorité d'entre eux (et c'est probablement pourquoi je n'en fais simplement plus grand chose de constructif en général). Il me manque le petit je-ne-sais-quoi qui me donnerait l'élan initiale pour sortir de ma léthargie, ou alors pour changer ma perspective par rapport à ce à quoi je consacre mon temps. C'est peut-être le fait que tout mon horaire se situe dans un état de grande incertitude jusqu'à ce que j'obtienne un remplacement à long terme pour l'été au travail... et, probablement aussi, le conditionnement à ce que vers les 2h30~3h30, j'ai à me secouer les puces pour me rendre à ce même travail. C'est pas tant le travail en soi, mais l'idée d'y être «obligée», en quelque sorte. D'une part.

De l'autre, aujourd'hui, c'est particulier. C'est fort certainement à cause de ma foutu tête qui décide parfois que c'est le moment de penser au delà des pensées, d'entrer dans une introspection quasi malsaine (même si, je me répète, je n'aime pas le terme). Ainsi, en plus de l'ennui, du sentiment de perdre son temps à le perdre tout le temps (c'est de notre génération semble-t-il), j'ai comme un vide, une sorte de solitude mal placée. Et rien ne s'arrange parce que je ne fais qu'y penser. Et puis, en même temps, ça me fait réaliser comment je m'ennuie de certaines personnes, d'amis, de gens qui ont touchés ma vie et qui, d'une façon ou d'une autre, reste difficilement accessible (parfois, c'est peut-être de ma faute aussi, le manque d'initiative, ça finit par tuer les possibilités mine de rien).

En somme, j'ai sorti ma panoplie musicale émotionnellement éviscérante (par elle-même ou par ce à quoi ma mémoire l'associe, mais en moindre quantité puisque je n'ai pas trop la mémoire affective reliée fortement à la musique en général) et je me tâte (l'esprit, on s'entend).

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