jeudi 3 avril 2008

René

Vous savez, la série qui passe à Radio-Can qui a fait un léger scandale je ne sais plus quand parce qu'elle allait être présenté avant les élections et bla bla bla. Bon, celle-là. C'est à présent la deuxième partie de la série, soit à partir du moment où le PQ est au commande du gouvernement du Québec.

Déjà, l'hiver dernier (du moins il me semble que c'était à ce moment-là), j'avais vraiment accrocher à la série. Et puis, mine de rien, la vie de René Lévesque m'a toujours pas mal intéressé même si je n'ai jamais vraiment approfondi mes connaissances, hormis les quelques fois où je tombais sur un documentaire à son sujet à Télé-Québec.

C'est vraiment spécial la sensation que la série me donne. Par moment, je suis vraiment ému, comme traverser par un sentiment de fierté nationale ou alors de nostalgie nationale, ou un mélange des deux. Et puis en même temps, peut-être à cause de la façon dont c'est présenté, le rapport à la fiction que j'ai, tout ça, j'ai un genre de désillusion ou de perte de foi en l'homme d'aujourd'hui, surtout en l'homme politique. Parce que bon, let's face it, qui pourrait prétendre égaler Réné Lévesque aujourd'hui? Certains diront qu'il n'y a plus de cause digne de soulever l'engouement comme c'était le cas auparavant, mais je trouve que c'est trop facile comme excuse. Je dirais plutôt qu'on n'arrive plus aussi facilement à se tenir loin de la corruption ou simplement à s'en tenir rigueur vu que c'est si normal à présent. Ou même qu'à tenter de satisfaire tout le monde, on n'a plus d'idéaux fixes... Mais je ne sais pas, je ne sors ça sur le moment, je n'y ai pas encore vraiment vraiment réfléchi.

Ma famille a toujours été péquiste. Aujourd'hui, malgré mon attachement pour ce que représentait le partie, je m'interroge. Je ne ferais pas une VLB de moi-même (dieu m'en garde, je ne pourrais alors plus me supporter au quotidien), ou même une Robert Lepage (qui a mon sens avait parler trop vite), mais j'ai l'impression que chaque membre du partie devrait procéder à un examen de conscience avant même de tenter de se sauver la face devant les médias et le public comme le fait sans cesse Pauline Marois. J'aimerais vraiment pouvoir croire aveuglément en elle, mais je sais pas, ya comme un os, j'y arrive pas. Reste qu'il y a une petit partie de moi qui espère toujours voir s'effectuer un retour aux sources des motifs qui ont naguère créé et unifié le PQ.

D'ici à ce que ça se produise, lors de la prochaine élection, j'ai l'intention de scruter les programmes comme il se doit.

Et puis, si j'ai un conseil, un seul, à donner au PQ (je me prend pas pour de la marde ahah), ça serait de visionner la série et d'en prendre exemple, voilà.

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