Alors, je rentre à la maison, il est minuit passé, et je retarde l'accès à ma boîte email pour ne pas être trop déçue à nouveau dans la même soirée. C'était peine perdue finalement, deux gros junkmail m'assome à coup de "speedup your PC!" et "get XXX video!" en faisant valoir la gratuité (oui bon on y repassera...) de la chose.
Cibole, c'est trop demander que de donner la moindre parcelle de signe de vie? Selon moi, c'est pas le meilleur choix de jeu de me décevoir en ce moment, j'suis trop à fleur de peau à cause de différents facteurs qui, réunis, forment un mélange très peu propice à la sérénité.
Enfin, ce ne fut pas une soirée tout à fait désagréable, j'ai bien rigolé bien que chaque rire ou moment intéressant était empreint d'un fond de vide.
J'ai pas pu me retenir jusqu'à la fin, et je sais pas si je dois regretter mon impuissance ici. Si ya bien quelque chose d' (j'ai vraiment de la difficulté à trouver le bon terme ici, mais bon, j'en met un qui peu faire l'affaire alors) éprouvant, c'est de pleurer en public. Je déteste ça. Les gens qui en sont témoins viennent te voir par la suite pour te demander si ça va ou ce que tu as, pis c'est le genre de question qui me replonge illico dans mes larmes. Le trésaillement dans la voix, ça m'énerve. Tout ça, c'est probablement parce que je déteste soit afficher mes faiblesses aussi ouvertement ou encore de voir le regard plus ou moins (généralement moins) sincère des gens qui font a semblant de vraiment être interpelés par mon état. Par contre, ya toujours une ou deux personnes qui font preuve d'attention agréable ou de bonté simple et je les remercie pour cela, ça fait du bien vraiment. C'est d'ailleurs pas toujours le geste venant de ceux de qui tu t'y attends qui réconforte. Enfin bref, j'ai pas non plus envie de me complaire dans mon trip plate d'enfant à qui on avait promis une sucrerie et qui l'a jamais eu finalement. C'est pas ce qu'ya de plus intéressant je crois (bien que ça ne soit pas nécessairement mon but ultime, intéresser).
La-dessus, le doute grandit et commence à faire son nid. J'aimerais bien le foutre à la porte, mais je ressens tout autant le désir de l'enlacer de tout mes forces. Advienne que pourra...
vendredi 3 juin 2005
S'abonner à :
Publier des commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Publier un commentaire