jeudi 26 mai 2005

450 Town

Ce soir plus que tout les autres soirs, je sens l'urgent besoin de quitter mon bled banlieusard afin de rompre le lien d'avec la communauté d'ici. En fait, oui d'une part, c'est sûre que les mentalités du coin sont pas des plus ouvertes en générales, mais c'est peut-être pas ça qui me dérange le plus. Ya mon passé qui vient recogner à ma porte au moment où j'aimerais l'enterrer très profondément sous des couches de sols bien tappées. Ya des gens que je préfèrerais perdre de vue. Ya des situations que je ne veux plus revivre, même que par la parole. J'ai l'urgent besoin de me sauver, dans les deux sens possibles du terme, de tout ce qui est relatif à mon «ici» actuel.

Peut-être bien que c'est pour bientôt. Si tout va bien en ce sens là, je vais vraiment me donner la peine de clore tous les dossiers afin de partir en totale liberté de corps et d'esprit. Le changement s'impose par lui-même et j'en viens à apprécier encore plus le coup de pied dans le cul que je me suis moi-même infliger sous l'influence de nouveaux facteurs qui entre ou entreront en compte dans ma vie.

mardi 24 mai 2005

Fly like a butterfly --Jean

Ouin ben une très belle journée vraiment. C'est sûre que le manque de sommeil était pas super, la faim, la soif, tout le tralala, mais c'est pas ça que je retiens. Mon projet a vraiment eu de l'impact en j'en suis heureuse parce que c'était pile poil mon intention. C'était bien beau aussi je trouve, j'avais peur à un certain moment pendant mon processus de création que les couleurs "fit" pas, parce que même si c'est pas nécessairement en rapport avec le propos, j'aime ça quand c'est «beau en yeux» (??)

Ça c'est pour la partie technique. Le reste ouhhhh, ça a fait du bien j'dirais. Ça faisait un bout j'avais pas vu Judith longtemps. Oui des fois croiser, jaser un peu tout ça. Mais pas en terme d'heure. Ça fait du bien de se revoir et de se retrouver.

Puis finalement, ya le bout le plus le fun lol. Non mais bon, ça commençais à être long un peu alors ça a fait du bien de pouvoir voir son interlocuteur réagir tout ça. Ya pas que ça c'est sûre. C'est drôle mais les regards ont une drole d'importance tout à coup dans ma façon d'être séduite si je puis dire. Pas que ça l'était pas (important) mais pas de la même façon. Là ça ressemble à des "mind-blowing" regards lol. En2k, je vis dans mon monde et je me comprend, c'est bien! Ya toute la facette du touché aussi qui a fait partir des feux d'artifices dans ma tête (c'est juste un peu assourdissant et éblouissant à la longue, non je rigole). Surtout que ça fait un bon bout déjà que j'ai pas eu de contact physique sincère. Je parle pas de qq'chose de poussé ici; c'est plutôt de l'ordre d'un contact anodin qui dure plus de une fraction de seconde (pas le genre de toucher agace, au style d'un "touch", c'est toi la tag! vous voyez?). Mais bon, c'est pas un truc trop sûre, comme ça fait longtemps, toute forme de toucher qui ressemble sensiblement à cela me fonne un méchant paquet de frissons. Néanmoins, je suis tout à fait consciente de l'effet qu'il me fait puis, dans le fond, c'est bien ainsi, j'profite de sa présence assez intensément, le reste devient alors une question de palier à atteindre, à franchir(beaucoup de virgules ici il me semble...)

Bref, j'ai 5 ans et c'est Noël ahah.

vendredi 20 mai 2005

On carbure à l'injustice

Ya quelques heures, j'étais en colère que j'en avais les larmes aux yeux. Je comprend pas comment les gens peuvent être aussi borner pis pogner dans leur tits monde pis leur power trip à 5 ¢. J'peux pas vraiment élaborer follement sur le sujet, mais j'trouve tout simplement qu'il y a assez d'injustice dans le monde, ça sert à rien d'en rajouter avec des petits conflits ultra personnel et nombriliste parce qu'on a besoin de se sentir important ou supérieur à la masse. Ça m'enrage vraiment toute cette histoire là, pis c'est bizarre, pourtant ça me concerne absolument pas. D'autre part, j'espère de tout coeur de ne pas devenir aigri comme ça, de prendre la position et la mentalité des gardiens de prison, quand j'entrerai sur le marcher du travail dans mon domaine. Je sais que ça pourrait m'arriver pis ouhhh ça serait très laid. Surtout qu'ya des antécédents dans ma famille lol.

J'pas encore rendue la anyway, j'vais me calmer pour l'instant, j'pense que j'ai une pas pire semaine devant moi alors j'vais en profiter du mieux que je peux!

mercredi 18 mai 2005

Pouark...

C'est bien el fun mon projet tout ça... Mais c'est long! Me semble que j'irais prendre une bière, ou juste m'éfoirrer sur mon divan pendant des heures. J'viens de passer un bon 5 hrs devant mon ordi à configurer des collages (c'est même pas les vrais, c'est des tests) pis je sais même pas si j'aime le résultat finalement. Le doute s'installe quoi. Ça m'énerve d'être «l'artiste-pas-sûre-limite-tourmenté» (remarquez que la nature du projet est vaguement axée sur le tourment, c'est pas tout à fait le mot, mais bon). Enfin, au pire ya la moitié de mon projet qui est bien, où du moins à mon avis. Encore quelques jours pis j'vais souffler un peu. Ensuite viendra la recherche intensive de l'appart (mais ça, ça peut être plaisant concretement alors...) puis quelques autres projets ou examens. Je commence à travailler sur certains trucs déjà, tout ça, puis après avoir boser sur mon projet pendant ultra longtemps, tout me semble pas mal moins énorme et insurmontable.

Finalement, ya peut-être du bon dans tout ça, j'vais ben finir par passer à travers, pis la première chose que je fais ensuite, c'est de prendre une bonne bière : celle qui se boit!

dimanche 15 mai 2005

Bien dans rien

C'est le titre d'une chanson d'Ariane Mofatt. Après un bon 8h de petage de main avec de la broche à poule, de salissage avec la colle puante de farine et d'eau et de sciage intensif à s'en faire sortir les veine des avant-bras, le son aérien (voire même galactique) et souterrain à la fois du piano fait vraiment du bien... Les paroles sont cool aussi.

Le fond musical, si j'pouvais réussir à l'avoir sans la voix, peut-être que j'pourrais l'inclure à mon projet. Mais bon, fuck off, ya déjà ben assez de chose à penser d'ici là, j'vais pas me rajouter un problème de plus à résoudre sur les épaules alors je laisse tomber.

J'ai fait un rêve étrange hier soir (tiens c'est nouveau) et la je suis sûre que c'est pas rien qu'une impression parce que je me souviens de qui était présent et tout... Mais merde, même mes propres rêves sont ben ben tof à contrôler parfois, et ce malgré le fait que j'prend conscience que j'ai le contrôle. C'est vraiment dommage parce que même en rêve, c'est compliqué de concrétiser. Mmmm, pas que ça commence à m'inquièter, mais j'pense que dans le fond ya un méchant tas de truc qui sont «sur la glace» actuellement qui m'inquiète parce que je m'investie plutôt à 85% et parfois même à 95% dans mon projet (il le faut bien, plus qu'une semaine avant l'erreur du «jugement dernier» ouhhh). J'ai bien hate de voir comment vont se présenter les choses pour moi à partir du mois de juin. J'ai l'impression que tout ce qui est en «stand by» va débouler à une vitesse folle, et je redoute un peu le ras-de-marée que ça va causer. Peu importe, j'crois pas vraiment pouvoir en avoir le contrôler alors j'vais continuer à vivre dans l'immédiat à la seconde près, j'peux pas vraiment faire autrement.

Toutefois, l'immédiat me suggère fortement de prendre rendez-vous demain avec mon chiro pour mardi soir parce que vraiment, ma pauve petite colonne qui en arrache avec mon foutu pied a ben de la misère à supporter les assaut de ma posture d'«artiste». Le travail manuel, c'est dure pour le corps même si c'est sensé être à des fins artistiques, on en échappe pas pour autant. Sur ce, je vais m'écrouler dans mon lit, j'en ai infiniment besoin!

samedi 14 mai 2005

Souvenir mon ami :)

Pendant ma 2e pause de la journée qui fut, ma foi, bien charger de clients (heureusement pas trop chiant) (mais oh combien nombreux), j'ai (oui oui, moi) réussie (youpi) à (... c'était juste pour le fun celle-là) retrouver (dans le tas d'image plus ou moins belles qui parsème ma mémoire) le visage du méchant pétard (oui oui, celui-là) dont je parle depuis peu (mais oh combien productivement) (c'est peut-être abstrait dit comme ça - productivement - mais l'essentiel, c'est qu'on se comprenne moi et quelques autres initiés). J'aime bien ma phrase en passant!

Mais alors oui c'est cela, surgit de nowhere land comme ça, je me suis souvenu, pas du visage d'il y a un an mais bien de celui d'il y a euuuh... quelques semaines (bien que peut-être c'est mieux de compter en jour, je sais pas). Puis, ça fait du bien. Juste ça, ça me fait du bien... voila! Ça me prend quand même un minimum d'effort et de concentration pour la ressaisir mais j'y arrive. De toute façon, qu'est-ce que le cerveau ne ferait pas pour avoir un petit instant de bonheur? Faudrait étudier la question mais selon un bon paquet d'études, c'est le plaisir qui mène le monde alors...

N'en reste pas moins que c'est long, mais dans le fond, j'vais survivre. J'suis tellement passé maître dans l'art d'attendre (j'ai pas encore décidé si c'était une bonne chose, l'avenir le dira...) que c'est pas ça qui va m'arrèter selon moi. Puis, pour prendre ça du bon côté, j'vais savourer la fébrilité le plus possible, un peu comme les cadeaux de Noël (je ne crois pas nécessaire d'expliquer plus longuement ma comparaison : d'une part, ça serait d'un ennui, de l'autre, tout le monde a compris de toute façon!)

J'y repense, c'est p-e à cause que mon inconscient, par une volonté inconnue, a fait resurgir mes souvenirs d'un coin reculer (oui bon, pas si reculer) de ma mémoire hier soir. Parce que j'ai la vague impression d'avoir rêvé de lui tout récemment. Hummm, les possibilités sont quasi infini avec ma capacité ultra développé de faire des rêves de mongoles ou de déséquilibrée avancée... Peu importe, le pourquoi de la chose ne m'importe que très peu finalement.

jeudi 12 mai 2005

Prions ensemble

Là là, c'est bien l'fun tout ça, et puis je blâme personne non plus, j'suis même bien d'accord et tout. Mais je capote dans le mauvais sens asteur. Ça fait trop longtemps que je l'ai vu pis j'commence vraiment a pu dicerner le contour de son visage dans mes souvenirs pis c'est poche. Fak tout le monde en coeur, on prie pour moi pauvre pécheresse pour qu'on puisse se voir en fds, sinon j'pense j'vais pas survivre lol.

Dans un autre ordre d'idée, mon déménagement dans le but d'émigrer à Montréal commence de plus en plus à se préciser, et c'est parfait ainsi. Faut juste sauter sur les bons deals avant qui nous passe sous le nez... Mais je m'inquiète pas trop, au pire je passerais la première session a le voyager, c pas siii grave (dépendament de quel voyagement on parle dans le fond mais bon, un 3 mois c'est pas si tof a survivre me semble, surtout quand t dans les trucs scolaires par dessus la tête). Enfin bref, que dire d'autre que : on verra bien

mardi 10 mai 2005

La météo du bonheur

Alors, dans les prochains jours, il y a 75 à 90% de probabilité de bonheur léger mercredi entre 11h et 4h puis 15 à 20% de probabilité de bonheur en fin de soirée. Pour ce qui est de jeudi, c'est tout autre chose. On annonce que la fin de soirée sera probablement digne d'un 90%, voir même d'un 95% de bonheur intense.
Toutefois, les conséquences de ces pévisions pourraient être néfaste en septembre ou à la fin août, dépendament des mesures prises par les protagonistes qui subissent ces probabilités.
La marge d'erreur varie entre 0% à 100% pour ce qui est de la prévision à long terme et de 50 à 100% pour celle à court terme.

En attendant de voir si je suis une bonne prophète de mes propres péripéties, je me saoule avec du Ariane Moffat en boucle dans mon lecteur CD. Son album est excellent, je le conseille!

mercredi 4 mai 2005

Ouais ouais ouais!!

Voilà! L'appel est rentrée, rien ne peut plus m'atteindre à présent :)

J'ai pas tellement plus de détails à donner la dessus, si ce n'est que j'suis déterminée à ne pas faire la même gaffe que d'habitude et à prendre le temps qu'il faudra pour parvenir à mes fins. La détermination se lit dans mon visage quoi!

lundi 2 mai 2005

La Pornographie

De plus en plus ces derniers jours, je me sens comme un personnage dans ce livre de Witold Gombrovitch. On dirait que les adultes sont tout exités de suivre le possible ou l'éventualité d'un développement entre moi et une autre personne de mon âge.

En même temps, si on enlève les barrières des années de vie qui me sépare de mes quelques "voyeurs" mettons, ça devient du potinnage oh combien banal. C'est peut-être ça aussi la clé dans La Pornographie mais tout le monde s'entête à y trouver des sens profonds intenses.

Non je sais que j'ai tort, mais c'est tout de même assez drôle.

En attendant mon éventuel coup de fil, je vais continuer à délirer sur mes fantasmes lubrique ou pas, parfois alimenter par quelques échos venant de l'extérieur.