jeudi 25 mars 2010
Alcoolo
Ouais, parce que j'y viens. Dans pas long. C'est clair. Pas que ça soit une fierté, loin de là, ya un truc qui s'y noie je crois. Donc pas cool. Mais bon, qui sait, je pourrais peut-être devenir comme Duras un jour, avoir presque une cirrhose (quoique idéalement non), mais avoir du talent à l'écrit. Parce que mine de rien, avec tout ça, l'alcool, moi, je fais un tas de niaiseries pas nettes. Et donc voilà, du stock pour un éventuel roman, j'en accumule.
mardi 16 mars 2010
Grey's Anatomy prise 2
Je me retappe les premières saisons de cette émission présentement. Parce que, en ce moment, dans ma vie, il se passe très exactement la même chose, à quelques détails près, mais encore, c'est scandaleusement semblable, ce qui arrive dans la relation Meredith/Dereck. Ça permet de mettre un peu de lumière sur des zones d'ombre qui traînent un peu partout dans mon histoire. Et en même temps, c'est dangereux il me semble, de se fier à ce point à une fiction... Je ne crois pas être la seule à m'en remettre à la télé pour m'aider à faire le point, ou pour me dicter la meilleure marche à suivre. Cela dit, le hic, c'est que la fiction, c'est scénarisé, arrangé avec le gars des vues comme on dit. Et donc, inévitablement, on revient à la même question sans cesse : « Que faire? » Et bien, il semblerait que je ne sois pas capable d'y répondre, ou alors oui, mais trop. C'est-à-dire que j'ai une nouvelle réponse chaque 15 minutes, qui est d'ailleurs parfois complètement à l'opposé de la précédente.
Si effectivement, on est pris dans des cycles, j'ai deux possibilités : soit je vivrai d'attentes éternelles (comme ce fut le cas il y a 5 ou 6 ans de cela), soit cette histoire sombrera dans l'oubli, avec les autres histoires anodines, dont celle qui avait eu lieu avant que je me mette en couple et qui m'avait tout de même fortement affecté, moralement parlant (et pourtant, dieu que ce n'était pas nécessaire de me mettre dans un état comme ça pour le type en question). Autant l'un que l'autre ne me tente pas, mais alors là, vraiment vraiment pas. Pour des raisons complètement différentes par contre. Le problème reste que je vois pas une troisième possibilité poindre le bout de son nez.
C'est dans des moments pareils qu'on se tourne vers l'avis d'autrui aussi. Mais encore là, c'est jamais génial non plus. Et puis, à quoi s'attend-on? Éventuellement, à être influencé par la majorité? Pourtant, avec un peu de recul, la majorité, elle n'a pas toujours raison. Idéalement, il faudrait avoir à faire à son sosie, mais avec des réponses concrètes et une lucidité surhumaine. Mais alors, là, ce n'est plus un sosie, et puis si vous trouvez le mien, je veux pas le connaître, j'aurais bien trop peur de me taper sur les nerfs.
Si effectivement, on est pris dans des cycles, j'ai deux possibilités : soit je vivrai d'attentes éternelles (comme ce fut le cas il y a 5 ou 6 ans de cela), soit cette histoire sombrera dans l'oubli, avec les autres histoires anodines, dont celle qui avait eu lieu avant que je me mette en couple et qui m'avait tout de même fortement affecté, moralement parlant (et pourtant, dieu que ce n'était pas nécessaire de me mettre dans un état comme ça pour le type en question). Autant l'un que l'autre ne me tente pas, mais alors là, vraiment vraiment pas. Pour des raisons complètement différentes par contre. Le problème reste que je vois pas une troisième possibilité poindre le bout de son nez.
C'est dans des moments pareils qu'on se tourne vers l'avis d'autrui aussi. Mais encore là, c'est jamais génial non plus. Et puis, à quoi s'attend-on? Éventuellement, à être influencé par la majorité? Pourtant, avec un peu de recul, la majorité, elle n'a pas toujours raison. Idéalement, il faudrait avoir à faire à son sosie, mais avec des réponses concrètes et une lucidité surhumaine. Mais alors, là, ce n'est plus un sosie, et puis si vous trouvez le mien, je veux pas le connaître, j'aurais bien trop peur de me taper sur les nerfs.
vendredi 12 mars 2010
« Un barrage contre le Pacifique », p. 343-344
Non, ce qui avait compté ç'avait été ses gestes envers elle, la façon d'être de son corps envers le sien et la nouvelle envie qu'il avait eue d'elle après qu'ils eurent fait l'amour une première fois. Il avait sorti son mouchoir de la poche et il avait essuyé le sang qui avait coulé le long de ses cuisses. Ensuite, avant de partir, il avait remis un coin de ce mouchoir ensanglanté dans sa bouche, sans dégoût et avec sa salive il avait essuyé une nouvelle fois les taches de sang séché. Que dans l'amour les différences puissent s'annuler à ce point, elle ne l'oublierait plus. C'était lui qui l'avait rhabillée parce qu'il avait vu que manifestement, elle n'avait ni envie de se rhabiller ni envie de se relever pour s'en aller. Quand ils étaient partis il avait coupé un ananas pour l'apporter à la mère. D'une façon douce et fatale il avait séparé l'ananas du pied. Et ce geste lui avait rappelé ceux dont il avait usé avec elle.
« Un barrage contre le Pacifique », p. 73
Il avait très envie de la voir. Quand même c'était là l'envie d'un homme. Elle, elle était là aussi, bonne à être vue, il n'y avait que la porte à ouvrir. Et aucune homme au monde n'avait encore vu celle qui se tenait là derrière cette porte. Ce n'était pas fait pour être caché mais au contraire pour être vu et faire son chemin de par le monde, le monde auquel appartenait quand même celui-là, ce M. Jo. Mais c'est lorsqu'elle fut sur le point d'ouvrir la porte de la cabine obscure pour que pénètre le regarde de M. Jo et que la lumière se fasse enfin sur ce mystère, que M. Jo parla du phonographe.
– Demain vous aurez votre phonographe, dit M. Jo. Dès demain. Un magnifique VOIX DE SON MAÎTRE. Ma petite Suzanne chérie, ouvrez une seconde et vous aurez votre phono.
C'est ainsi qu'au moment où elle allait ouvrir et se donner à voir au monde, le monde la prostitua.
– Demain vous aurez votre phonographe, dit M. Jo. Dès demain. Un magnifique VOIX DE SON MAÎTRE. Ma petite Suzanne chérie, ouvrez une seconde et vous aurez votre phono.
C'est ainsi qu'au moment où elle allait ouvrir et se donner à voir au monde, le monde la prostitua.
mercredi 10 mars 2010
« Le marché des amants », p. 222-223
C'est rare, c'est très rare. Moi je n'ai pas rencontré ça souvent dans ma vie. [...] C'est un sentiment de fraternité avec du désir.
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