mardi 20 mai 2008

Cohabitation et autres nouvelles

Suivant le digne exemple de mon amour, je donne quelques nouvelles de mon côté aussi. Remarquez, j'ai dit quelques trucs de temps en temps quand même, sous le signe de la trivialité certes, mais l'intention était là.

La cohabitation se passe bien : on s'installe un peu plus à chaque jour, on s'aime toujours autant sinon plus, on change les vieux meubles pour du neuf, on se construit un centre des loisirs privé. Oui, je l'avoue, les deux premiers jours, j'ai été traversé d'un doute à l'idée qu'un «étranger» vienne envahir mon espace à moi, mais, il faut me comprendre, avec le bordel que ça a généré dans l'appart, la fatigue de la job à la cuisine et les deux milles questionnements à savoir où on place quoi, c'était pas des plus reposant. C'est aussi à ce moment-là que j'ai compris pourquoi on dit si souvent que le sexe règle tous les problèmes. Faites les liens vous même, c'est pas bien bien compliqué. Mais voilà, mettons que c'est le genre de chose qui nous permet plus facilement de relativiser ou de mettre les choses en perspective.

Sinon, les feuilles grossissent et la gazon verdit, tout ça. Le printemps courent tranquillement vers l'été, je reprend le travail régulier à l'hôpital, de soir cette fois-ci afin de ménager mon moral et mes capacités psychologiques à me satisfaire de cet emploi. J'aurais probablement mes fins de semaine d'ici peu de temps, je pourrai donc faire des plans avec le commun des mortels. J'ai un tas de projets personnels aussi à réaliser, des lectures principalement, du visionnage de films aussi, bref, l'habituelle plan culturel plein de bonne volonté qui va peut-être finir par prendre le bord vers la fin juin ou la mi-juillet (mais j'aimerais bien pouvoir le tenir tout l'été, quoique je ne me fais pas trop d'illusions).

En parallèle, je continue de m'émerveiller devant chaque petite particularité faisant partie de l'homme que j'aime. Même s'il peut croire le contraire, je suis continuellement amuser des ses milles niaiseries, même lorsque je les prévois à l'avance ou lorsqu'elles se répètent, et probablement surtout dans ces cas là. La nouveauté, de toute façon, c'est bien trop overated (c'est un peu à la blague, mais pensez-y sérieusement, c'est pas si faux non plus). Sinon, je suis aussi bien contente d'avoir reléguer ma solitude dans le placard, parce que c'est bien agréable parfois, mais c'est aussi très pesant souvent. Et puis, à présent, chaque chose à faire peu devenir incroyablement cochon (même si ce l'est pas toujours, il y a au moins la possibilité que ça le devienne), ce qui, à mon sens, n'est pas un avantage à négliger. En fait, il a la capacité de rendre la moindre phrase des plus banales, la moindre parole excessivement sexuelle. Il arrive à faire rivaliser un simple «Non, je ne veux pas de Pop Tarts» avec n'importe quel dirty talk aguicheur que ce soit, même les plus lubriques. Il faut le faire quand même, à mon avis, c'est tout un tour de force.

Et donc, voilà pour le moment, je crois pouvoir retourner dans ma bulle pour le prochain mois (je rigole).



Oh, et puis autres faits jouissifs, j'ai finalement réussi à faire fonctionner le son de King's Quest VI, ce qui n'est pas peut dire. J'ai complètement hâte d'entendre le fameux "Begone!" de je ne sais plus quel personnage.

1 commentaire:

SP4M a dit...

"T'es vraiment plus inspiré que moi, namour...

Tu peux te prendre un poisson." dit d'un ton sexuel. :P