lundi 9 avril 2007

Unlike me

There are no guarantees in life
Not for the present, Nor for the future.
All I know is
That I'm here;
Don't know for how long.

C'est fou comme en seulement deux semaines, j'ai l'impression que ça a changer du tout au tout. J'aurais préféré rester dans un monde où je deviens pas nerveuse, où je ne m'en fait pas non plus pour quelqu'un d'autre que moi-même. Mais c'est qu'yavait pas de place pour tout moi-même, juste une infime partie. Alors... je sais pas trop où j'en suis avec tout ça. J'ai juste la vague impression que c'est déjà retourner vers le néant sans même que je puisse dire aurevoir.
Mais peut-être encore que je divague, parce que la condition de femme implique ça (évidement voyons...) On a jamais vraiment raison d'avoir peur, tandis que, de l'autre côté de la clôture, tout est permis. C'est ce que le féminisme a oublier de défendre dans sa lutte.

J'aimerais bien avoir un switch on/off dans le corps en quelque part, pour arrêter de m'en faire, d'avoir des envies contradictoires, d'être concernée simplement.

De toute façon, on est jamais assez. Y a toujours un manque trop béant pas très bien caché, à la merci des gens qu'on apprécie, à qui on fait confiance.

Et puis je sais pas ce que je dis. La seule certitude que j'ai, c'est ce sentiment persistant d'être encore effroyablement déçue.

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