Encore une toune d'Emily Haines. Oui, je sais, ça devient une obsession peut-être un peu. Mais bon, je suis comme ça moi, obsessive compulsive (mais en concept, pas en diagnostique). C'est principalement à cause du petit bout suivant :
"You won't need a real job,
You won't need a real job
Because I would love to pay for you,
You could be a good wife to me."
Si j'avais les moyens, c'est aussi un concept qui m'intéresserait.
Ah oui je sais, c'est mon âme de romantique-acide (pour reprendre une partie des mots de Jean Leloupmort).
Et pourtant, mon dernier 24 heures (bien que pas aussi tumultueux que la série) ressemblait pas mal à un enchaînement de petites et immenses déceptions.
Remarquez, petites, yen a toujours. C'est de celles qui nous font blasphèmer. Mais dans "immenses", yavait un signe du pluriel. Ah-ha, voilà le problème!
Immenses dans le sens suivant : «..........»
Dans le sens j'ai pu de mots, dans le sens enterrez-moi tout de suite tant qu'à faire. Faut j'arrête de donner autant de pouvoir à la gente masculine. Bref, ça se boulverse anormalement plus que d'habitude dans ma tête. Ça fait même mal, c'est pas peu dire.
Je continue à découvrir des blogs, à temps très partiels, parce qu'à en rajouter trop, on fini par plus rien lire du tout. http://keeg.ca/, http://www.rappaz.net/... dans l'ensemble, ça fait le tour. Je trouve ça dur de rester accrocher à un tas d'autre truc, et pourtant, je le voudrais bien. C'est que l'idéal n'est pas idéal du tout. Alors, on se dégote un blog naissant, et on suit sa progression au fil du temps. Mais on sait un tas de chose après 5 ans par exemple, et donc pas de débousolement ou de questions sans réponses (involontaires je veux dire). Mais, les blogs naissants justement, c'est tout imparfait, encore plein de liquide amniotique, tout le tralala... Non mais bon, je laisse la chance à n'importe qui de m'étonner là, je me ferme pas à une autre découverte, et même, je la recherche peut-être un peu.
Paradoxal à quel point ça pourrait tout aussi bien parler d'une future relation amoureuse. Je m'étonne moi-même. Mais non, ça n'a pas rapport, c'est le néant affectif à Montréal town alors hen!
C'est drôle comme parfois les frustrations envers des gens qui occupent des lieux douillets et bien aménagé dans notre coeur nous donne envie de se pitcher sur du monde quelconque pour donner, à des gens qui le méritent sûrement moins, l'affection ou l'amour qui leur est/était porté. Encore plus fourant de se dire que la dites frustrations vient peut-être d'un truc complètement fabuler et d'un mal-entendu tout con. Encore infiniment plus fourant de ne rien pouvoir vérifier parce que la femme est encore une hystérique dans notre époque "post-moderne" et que c'est trop facile de tomber dans le cliché à la moindre intervention qui pointe une inquiètude vis-à-vis une action ou un propos.
Je souhaite, pour le nouvel An, qu'il passe bien vite et qu'on arrive en 2008 en un clin d'oeil. N'est-ce pas que c'est empreint d'un optimisme (prononcé "izzme" comme les profs de l'UdeM) consommé?
samedi 16 décembre 2006
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