dimanche 20 novembre 2005

Junkie

Bien que ça ne soit pas la drogue, c'est l'état qui, je crois, se rapproche le plus de ma relation avec la nostalgie ou mon éternelle passéisme (quoique je ne parle pas ici d'une idéologie conformiste, mon dieu tout sauf ça). Et pourtant, c'est pas si agréable en tant que tel puisque la plupart du temps, ça laisse un goût doux amer mais qui ne se supporte pas tellement. C'est-à-dire que le souvenir est doux et, du coup, encore plus déchirant.

D'ailleurs, je prennais ma douche il y a quinze minutes, sans rien demander à personne, lorsqu'un foutu souvenir m'est retombé dans l'esprit, histoire de me donner des convulsions émotionnelles pour le plaisir de me torturer moi-même. En bref, ça donne un agréable résultat de cris étouffés et de mal qui vous serre le corps comme dans un étau.

Pourtant, j'ai réalisé quelque chose à la suite de ma brassé corporel à la main. Ce dont je me suis remémoré ainsi m'a mis sur la piste du pourquoi de mon si fort besoin d'investissement, d'engagement et de couplage compulsif (comme c'est bien dit). C'est bien simple, j'ai besoin d'être possédée. Non pas dans le sens d'un état qui amène inévitablement l'exorcisme, ni rien de sexuellement explicite (quoique...), mais bien pour ce qui est d'appartenir à quelqu'un. Et ça sonne très mal et je trouve ça complètement idiot comme envie vicérale, mais ça l'air que je contrôle pas tellement. Peut-être me perçois-je comme un objet, mais ça serait malheureux, et si oui, il me semble que ce n'est pas de façon assez profonde pour en faire tout un plat. À moins que mon facteur possessif ne soit qu'une attitude que je tente de rechercher, un truc que j'associe à la virilité ou je ne sasi quoi.
C'est l'heure de l'auto-analyse semble-t-il....

Peu importe, en faisant synthétisant, c'est peut-être seulement qu'un le jeune homme qui me frenchait à pleine bouche devant tous ces gens affairés à se trimousser à Brossard l'hiver dernier me manque. Foutu odeur de cigare, quand tu me tiens!

1 commentaire:

Anonyme a dit...

Ça te prendait une cure de désintox de nostalgie ;) J'en ai fait une un jour et je m'en porte beaucoup mieux depuis.

En passant, j'aime bien ton titre, ça me rappelle quelque chose mais j'arrive pas à trouver quoi... hihi! Bonne journée Élise!