Parfois, ça fait du bien d'être irresponsable. Passé une superbe nuit hier qui s'est finalement étirée jusqu'à ce soir. J'avais besoin de rattraper mon sommeil (même si je sais très bien que c'est pas comme ça que ça marche). Ça excuse rien du fait que j'ai décidé que ma dernière journée à ma job prenait le bord, mais bon, peu importe.
Et puis, pour une fois depuis un bon, même un méchant bout de temps, j'crois que je me sens bien avec quelqu'un, que c'est pas compliqué, ni plein de prétention ou encore de questionnements incessants stupides qui finalement ressemblent plus à de la masturbation psychologique nageant dans une complaisance des plus totales. Bref, ya rien de toute ça dans le décor actuellement, ce qui est déjà pas mal bien à date puisque à partir de ce moment là en général, c'est déjà très dérangée comme type de relation.
C'est sûr que je me pose pas quelques questions, mais en tant que tel, c'est rien de bien important, du tracassage quotidien je crois bien. En fait, c'est souvent le même genre de doutes bizarres que tout le monde a, qui nous gardent au moins un pied sur terre tandis que le reste est dans un "nowhere land" en quelque sorte. Un très réconfortant, agréable et plaisant "nowhere land" par contre. Quoique le pied fait parfois entendre sa petite voix stupide pour nous rappeller qu'on finit par redescendre sur terre bien souvent. C'est peut-être pourquoi on a si facilement à la bouche les «encore 5 minutes» (qui sont rarement que 5 minutes à bien y penser) de notre enfance. Certes, ce n'est pas raisonable la majeure partie du temps, mais qui parle de raison de toute façon? Le pied, oui en effet, mais c'est facile à étouffer dans un bas, une pantoufle ou un soulier cette petite bestiole là.
vendredi 9 septembre 2005
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